Toutes les critiques de Chez Gino

Les critiques de Première

  1. Première
    par Gérard Delorme

    A tous points de vue, Samuel Benchetrit est un spécialiste du double jeu. Dans Chez Gino, il interprète lui-même le réalisateur du film das le film qui, sous des airs de comédie, voudrait rendre hommage au cinéma. Il y a donc deux films ici : le vrai, pas très glamour, et le faux, fantasme inspiré des Soprano. Difficile, hélas, de faire la différence entre les deux. Le feux est censé amuser parce qu'il est mal fait et mal joué. Le problème, c'est qu'il déteint sur le vrai, tellement maladroit que les rires se retournent contre lui. De même, les emprunts répétés trahissent le manque d'idées personnelles et influent jusque sur le jeu des acteurs.

  2. Première
    par Damien Leblanc

    En exhibant trop ses références et son auto-dérision, Chez Gino ne parvient jamais à dépasser le stade de la caricature. Apprenti cinéaste, Samuel Benchetrit a encore du chemin à parcourir...

Les critiques de la Presse

  1. Télé 7 jours
    par Julien Barcilon

    Mêlant la pure comédie et l’hommage au 7ème art, un peu à la manière de l’excellent Soyez Sympas, Rembobinez de Michel Gondry ; Samuel Benchetrit signe un divertissement d’auteur irrésistible, avec la complicité d’une troupe de premier choix.

  2. Le Monde
    par Jean-Luc Douin

    C'est, on le voit, avec les moyens du bord que Chez Gino divertit, réconciliant cinéma du samedi soir et cinéma d'art et d'essai.

  3. Paris Match
    par Alain Spira

    Garcia utilise avec maestria son savoir-faire rire pour rendre cette histoire pizzaresque aussi croustillante que possible. (…) Comédie à la fois ambitieuse et à la bonne franquette.

  4. Nouvel Obs
    par Lucie Calet

    « Chez Gino », c’est Sacha Baron Cohen qui rencontrerait Marge et Homer Simpson, mais aussi « les Affranchis », « l’Argent de la vieille », « L’avventura », « Affreux, sales et méchants ». Gino, costard bleu pétrole, s’y croit. Simone surjoue la poule de luxe, le réalisateur se la pète. Cette mise en abyme n’est pas tenue jusqu’au bout et Benchetrit, qui se fait plaisir esthétiquement, surligne par trop ses divers emprunts ? Sans aucun doute. Mais elle dit au passage deux ou trois choses sur l’époque, la famille, et n’engendre pas la mélancolie.

  5. Le Parisien
    par Pierre Vavasseur

    Un film sympathiquement raté.

  6. Chronic'art
    par Thomas Pietrois-Chabassier

    Le film est mal écrit, mal structuré (cette pénible parenthèse italienne en noir et blanc), mal filmé et mal rythmé (l’incapacité maladive à opérer le bon timing d’un gag).

  7. Le Figaro
    par Jean-Luc Wachthausen

    Rien de pire que de vouloir faire rire quand on n'en a pas la fibre, encore moins le goût. On tombe vite dans l'exercice prétentieux, qui sonne faux et se retourne inévitablement contre son auteur

  8. 20 Minutes
    par Caroline Vié

    Samuel Benchetrit, également scénariste, se dirige lui-même en réalisateur ringard tournant un « docu-menteur » sur le bandit d'opérette.