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Fable drôle et séduisante sur la difficulté de trouver sa place et de savoir qui on est, «Congorama» brasse des idées généreuses sur l’hérédité, la filiation et l’amitié entre les peuples. (…) La silhouette d’Olivier Gourmet (avant l’amaigrissement spectaculaire de «Mon colonel» également visible dans «Pars vite et reviens tard») emplit les plans, impose le rythme hésitant et comique de la narration. Le mélange d’accents belges et québécois, le décalage des scènes et des répliques, les situations graves et légères, les acteurs formidables : tout concourt à faire de «Congorama» un OVNI tendre et burlesque.