Date de sortie 7 juillet 2010
Durée 107 mn
Réalisé par Marc Fitoussi
Avec Isabelle Huppert , Aure Atika , Lolita Chammah
Scénariste(s) Marc Fitoussi
Distributeur MARS DISTRIBUTION
Année de production 2010
Pays de production France
Genre Comédie dramatique
Couleur Couleur

Synopsis

Inconséquente et joviale, Babou ne s’est jamais souciée de réussite sociale. Elle décide pourtant de rentrer dans le droit chemin quand elle découvre que sa fille a trop honte d’elle pour l’inviter à son mariage. Piquée au vif dans son amour maternel, Babou se résout à vendre des appartements en multipropriété à Ostende, en plein hiver. Dans l’étrangeté de cette station balnéaire hors saison, elle pourrait être tentée de se laisser vivre. Mais Babou s’accroche, bien décidée à regagner l’estime de sa fille et à lui offrir un cadeau de mariage digne de ce nom...Ce film est présenté dans le cadre de la 49ème Semaine de la Critique.

Critiques de Copacabana

  1. Première
    par Stéphanie Lamôme

    (...) quel plaisir de retrouver l’actrice dans un rôle drôle et déluré, maquillée comme une voiture volée et animée d’un farouche instinct de bonheur. Voir Huppert fumer un joint en collants violets ou l’entendre balancer des « Trop pas » ou des « J’hallucine ! » à sa fille (qui plus est sa vraie fille dans la vie, Lolita Chammah, contrepoint idéal) est assez comique en soi, mais là n’est pas du tout l’essentiel de cette comédie sociale à visée existentielle. Babou est une résistante, une égoïste généreuse et altruiste qui dit ce qu’elle pense sans nourrir de préjugés, fait confiance, s’en prend plein la gueule mais recommence. Le genre de joie de vivre obstinée qui énerve les moroses, plus enclins à y voir une inconséquence des choses. Marc Fitoussi parle de ceux qui vivent la peur au ventre et des autres, ces irresponsables qui n’ont peur de rien et prennent une centrale électrique pour la baie de Rio. D’ailleurs, la meilleure idée de Copacabana est peut-être de se dérouler dans le nord. Ostende, sa mer délavée, son soleil blanc sinistré et ses appartements cages à poules aseptisés avec tableaux de galets faussement zen
    aux murs. L’intime conviction que rien ne s’y passera jamais, et pourtant, sur la plage, soudain, le grain de sable.