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Entre chien et loup, c’est ce moment particulier en fin de journée où la lumière ne permet pas de faire la différence entre ces deux canidés. Un instant de flottement, une période de transition qui traduit à l’écran la situation de Kim, le héros. Alors qu’il travaille sur un film, un coup de téléphone de son cousin va bouleverser ses plans et l’obliger à revenir dans son village natal, où il fera la connaissance d’une jeune femme mystérieuse. Road-trip contemplatif nourri de plans brillamment composés, ce moment de perdition renferme de jolis instants de cinéma.
Toutes les critiques de Entre chien et loup
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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A travers les quêtes inabouties de ses personnages, le cinéaste livre une méditation poignante sur la perte, la disparition, la solitude.
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Entre Chien Et Loup est difficile techniquement, prend son temps, parfois trop, mais se déploie en un drame sensible, tout en pudeur.
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Dans ce road-movie fragmenté et erratique, entrecoupé de quelques beuveries et une brêve explosion amoureuse, c'est la frontalité et la clarté de l'image qui nous happent. (...) On ne connaitra jamais le fin mot de cette aventure en pointillés. C'est précisement pour cela que le film nous hante.
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Aux frontières de la Corée du Nord, la dérive personnelle et géographique d’un cinéaste aimanté par une femme. Il y a du Hong Sang-soo dans ces déambulations dépressives, bien que le style de Jeon Soo-il, plus rigide, creuse un sillon plus noir encore. Mais de cette grammaire stricte qu’on pourrait croire lénifiante, il émerge une petite musique lancinante, quelque chose de romantique et de poisseux qui tenaille le spectateur.
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Un cinéaste un peu minable revient dans son village natal en Corée du Sud, près de la frontière. Il y croise une jeune femme qui tente de retrouver sa soeur disparue. Jeon Soo-il signe un film plutôt sensible sur la séparation des êtres et d'un pays mais pas vraiment original.
