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En 1970, Angela Davis est accusée de complicité de prise d'otages et de meurtre. Noire, communiste, féministe, militante radicale, son incarcération déclenche un formidable mouvement de solidarité internationale. Finalement acquittée, elle devient l’icône absolue du combat pour toutes les égalités. Classique mais composé d’images d'archives rares, ce documentaire restitue parfaitement le contexte et l’époque. Un montage d’interviews contemporaines complète ce portrait d’une femme et d’une lutte toujours vivantes.
Toutes les critiques de Free Angela
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Ce documentaire évite les clichés de "la belle black à la chevelure afro". Réussi parce que sobre! Pourquoi en rajouter quand Angela, dans la plénitude de ses 25 ans, crève l'écran à chaque plan ? Incandescents aussi, ces Black Panthers, ressuscités par d'étonnantes images d'archives.
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La force de ce documentaire au cri de Power to People ne vient pas seulement de la personnalité d'Angela Davis mais de l'écho de la lutte qu'elle poursuit encore aujourd'hui notamment contre la peine de mort.
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Toutes ces archives ont été récurées, «conformées» dans une espèce de continuum en couleur qui annule le temps. Angela en 1971 a l’air plus proche qu’aujourd’hui, plus vivante, si bien qu’il est urgent de la «libérer», et avec elle «tous les prisonniers politiques», dit le titre. On ignore pourquoi mais on s’y sent obligé, élan physique : couleur, chaleur, proximité. Peut-être qu’il n’y a pas d’icône qui ne soit vraiment politique.
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Devant la caméra, Angela Davis et de nombreux protagonistes de l’époque témoignent. Porté par des images d’archives inédites, le film est remarquable.
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Au coeur de la tourmente, Angela Davis est la quintessence de l'énergie juvénile, calme et déterminée, d'une radicalité toujours pesée et profonde. Un ange de la colère noire.
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Un travail minutieux effectué pour un résultat passionnant.
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ce documentaire reste réducteur, évitant des zones d'ombre, se concentrant trop sur son procès et s'arrêtant à son acquittement. Il manque le "all political prisoners", plus lié à son combat post-procès, et qu'elle poursuit encore aujourd'hui, contre toutes les formes d'oppression politique, raciale, sociale ou sexuelle.
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A l'occasion de l'anniversaire de l'acquittement d'Angela Davis en 1972, Shola Lynch revient sur l'histoire de ce symbole féministe noir qui incarna la lutte contre toute forme d'oppression. Un documentaire fort, utile notamment pour les plus jeunes.
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un documentaire bâti comme une fiction, pratique pas nouvelle laissant toujours un certain arrière-goût amer, une ambiguïté coupable, malgré son authentique audace.
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Quoi qu’il en soit, même en tant que symbole, Angela Davis demeurera une figure cruciale, un marqueur de l’époque où la suprématie idéologique des Blancs occidentaux (de droite) a commencé à vaciller. Bref, ce film a d’indéniables vertus socio-historiques.
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Un retour hagiographique sur le procès intenté à Angela Davis en 1970. La militante communiste américaine avait été accusée d'avoir fourni des armes à des prisonniers dont l'évasion avait tourné au carnage. Un retour purement nostalgique sur la période.