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Sans doute conscient de l’insignifiance historique absolue des « événements » qu’il dépeint, Dahan est contraint de rouler des mécaniques et filme des discussions politiques dans des boudoirs enfumés comme si on était en pleine crise des missiles de Cuba – mention spéciale à Tim Roth, en grande forme, qui transforme Rainier en une sorte de Parrain de Manchester, un peu comme Harvey Keitel avait fait de Judas une petite frappe italo-américaine dans La Dernière Tentation du Christ. Très drôle. On rigole moins rayon Kidman : la grande Nicole joue le jeu, vaillante, mais elle n’a clairement rien à faire dans ce petit navet aussi insignifiant que son sujet.
Toutes les critiques de Grace de Monaco
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Olivier Dahan a réussi un film palpitant, esthétiquement magnifique et au casting impeccable. Nicole Kidman, remarquable, prête sa beauté, sa fragilité et sa force à Grace, face à un Tim Roth inattendu et époustouflant en Rainier intransigeant. Une oeuvre sensible et intelligente.
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Outre l’histoire d’amour entre Rainier et Grace, le flm a l’intérêt de révéler un aspect méconnu de l’histoire du Rocher et de ses tensions avec de Gaulle, le Président français de l’époque.
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Nicole Kidman — doublée pour la version française par l’actrice Julie Gayet — et Tim Roth, dans le rôle de RainierIII, servent avec talent ce biopic exigeant.
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cette Grace-là est-elle une (ex-)actrice décidée à apprendre son (véritable) rôle de princesse comme elle le ferait à Hollywood; elle refuse de retrouver Hitchcock pour Marnie, et accepte de se plier aux obligations de son (nouveau) rang - Nicole Kidman, glamour toujours, est impeccable. C'est une jolie idée qui permet à Dahan de jouer les effets de miroir entre le cinéma et la réalité. Il s'en amuse même, et cette légèreté un brin ironique a de quoi déplaire à Monaco. On sent d'ailleurs dans le scénario la volonté de ne pas trop franchir la ligne jaune - un peu de systématisme, une fin sucrée - afin que les grincements de dents ne se transforment pas en incident diplomatique. C'est dommage. Le crime était presque parfait.
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A mi-chemin entre le long-métrage biographique traditionnel et le film politique, Grace de Monaco tient son spectateur grâce à la mise en scène rythmée insufflée par son réalisateur. Les images et les plans s'enchaînent, chaque détail est mis en valeur pour un résultat visuel très agréable.
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Grace de Monaco est un objet cinématographique parfaitement calibré à la réalisation soignée, qui peut compter sur le charme olympien de son interprète principale.
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Malgré tout son côté superficiel, c’est un film plutôt sophistiqué.
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Avec ce biopic, Olivier Dahan remplit le cahier des charges qu’on fixe à ce genre de film. Personne n’aurait pu incarner Grace Kelly avec autant de charme. Nicole Kidman a un port de reine, une classe absolue, et une beauté glaciale digne de son modèle.
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Sans ruer dans les brancards, Grace de Monaco parvient à proposer un regard incisif sur l’histoire d’une famille dont la presse people a chroniqué les moindres faits et gestes jusqu’à l’excès. Derrière le vernis du Palais, l'apparat d’un couple et les sourires de circonstances, le réalisateur de La Môme parvient également à tisser le récit intime d’un couple hors norme, sans le banaliser ni lui ôter sa part de mystère. Ce qui le rend d’autant plus attachant.
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Fondée sur un tournant de la vie de l'héroïne selon la nouvelle norme des biopic, ce mélo sirupeux interprète joyeusement les faits historiques.
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Nicole Kidman y met tout son coeur. (...) Mais les personnages qui s'agitent au centre de ce microcosme (...) manquent de chair et de consistance.
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Nicole Kidman y met tout son coeur. (...) Mais les personnages qui s'agitent au centre de ce microcosme (...) manquent de chair et de consistance.
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Deux intrigues se superposent: la guerre fiscale entre de Gaulle et Rainier III (on n'y comprend pas grand-chose, mais ce n'est pas grave) et la vie de Grace, «victime» conjugale de Rainier et Cendrillon au cœur des intrigues de la cour. Cette superproduction ne vaut pas 'The Queen' de Stephen Frears. Elle reste honorable. On ne s'ennuie jamais. Les lecteurs de 'Paris Match' et de 'Gala' vont adorer.
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Portrait, drame psychologique, film d’espionnage, romance, Grace de Monaco évolue sur plusieurs niveaux, dont certains ne manquent pas d’épaisseur, mais finit en pâtisserie surchargée de guimauve, d’appels appuyés à l’émotion.
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un film très premier degré, à la limite de la niaiserie.
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Olivier Dahan, le réalisateur qui avait attiré sur lui le halo des projecteurs avec son irritante biographie de Piaf, La môme / La vie en rose, s’emmêle les pinceaux dans un film partagé qui démarre comme un conte de seconde zone dénué d’inspiration pour se terminer en amusant fait-divers.
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Péniblement superficiel, de la psychologie de bas étage et de l’humour non intentionnel.
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Peu de place pour laisser notre imagination et nos neurones travailler puisque les personnages racontent tout et les faits sont surexposés. Ce défilé de figures historiques pallient à la médiocrité des personnages.
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Kidman est une actrice incroyablement talentueuse mais ce rôle est trop naïf pour elle, et sur ce point elle ne peut pas faire semblant.
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C’est impressionnant la manière dont Dahan loupe toutes les opportunités et n’atteint aucun objectif.
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Sans poésie ni réalisme, sans chair ni consistance, un brin « maternaliste », plus lénifiant qu’une pâtisserie pour vieilles bigotes, ce biopic approximatif slalome à travers les clichés et la caricature avant de virer à la quasi canonisation d’une Grace qui n’en demandait pas tant.
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Un film qui retrace le destin de Kelly, comment passer de la vie d’une femme de contes de fée à une femme qui se soumet à ses rêves pour échapper à l’ingratitude de son mari.
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Trop timide pour embrasser totalement son caractère romanesque, trop pompeux pour être pris au sérieux, Grace de Monaco finit, faute de trouver le ton juste, par ressembler à une vaste plaisanterie, à l'image de cette suggestion de Grace à son mari alors que la famille Grimaldi est au bord de la faillite : "On achètera une ferme à Montpellier." Bah, voyons !
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Un spot « Chanel » de 104 minutes sans la finesse ni la profondeur.
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La vie de Grace Kelly post-Hollywoodienne n’est pas le conte de fée qu’on pensait mais ce n’est pas grâce au mélodrame mièvre d’Olivier Dahan qu’on s’en rend compte.
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Grace confirme qu’un film d’ouverture de festival de Cannes, désormais, c’est fait pour briller et rien d’autre.
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S'ils n'ont rien d'originaux, les dialogues entre l'homme de l'église et son Altesse pas si sérénissime apparaissent finalement comme la seule bonne idée du film. Mais également la moins exploitée, malheureusement. Bref, pour l'état de grâce, on repassera.
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“I tried to be Grace Kelly/ but all her looks were too sad”, chantait en boucle Mika dans un de ses premiers tubes (Grace Kelly, 2007). Nicole Kidman aurait été bien inspirée d’en tirer enseignement et de ne pas à son tour s’essayer à l’être. Cela lui aurait épargné le très grand embarras d’ajouter un aussi mauvais film que le Grace de Monaco d’Olivier Dahan à sa filmographie.
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Stupide mais jamais exubérant, on ne sait pas si on est dans le drame ou le fait divers trash de la BBC.
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Les fans de Grace Kelly risquent d'être outrés par certaines pistes avancées par Dahan (...) quant à la représentation des monégasques, elle est au confins du grotesque, sorte de santons provençaux prolétarisés, sommet 'nanardeux' du film, qui ne s'en remet pas. Hélas