Toutes les critiques de L'Avocat

Les critiques de la Presse

  1. Elle
    par Anne Diatkine

    Benoît Magimel et Gilbert Melki sont exceptionnels de densité, et la force du film est de maintenir le spectateur dans un état de terreur, comme si on allait se brûler avec eux, qui jouent avec les flamme. Un film noir à la française, terriblement efficace et grand public.

  2. Le Monde
    par Isabelle Regnier

    Découvert en 2009 avec Le Tueur, premier film très personnel, nourri autant de cinéma américain indépendant que de Nouvelle Vague française, Cédric Anger opère avec L'Avocat un virage assez net.
    Le genre ne change pas, on reste dans le polar, mais ce second long-métrage s'inscrit dans une veine plus commerciale, portée par des têtes d'affiche et un récit forcé d'avancer vite. Une telle démarche n'est pas si fréquente dans le cinéma français, où l'on vous classe volontiers dans des cases. Elle mérite d'autant plus d'être saluée que le résultat est plutôt enthousiasmant.
    (...) On regrettera la faible performance de Benoît Magimel, piètre plaideur malgré ce que le film tente de nous faire croire. Mais les scènes de plaidoiries sont cantonnées aux premières minutes du film, et celui-ci va en se bonifiant, tiré vers le haut notamment par une pétillante constellation d'acteurs (Melki, Carvaca, Aïssa Maïga, Samir Guesmi, Barbet Schroeder) dont les profils un peu atypiques, chacun à sa manière, contribuent à la modernité du propos.

  3. Les Inrocks
    par Serge Kaganski

    Un polar assez plat, porté néanmoins par un Gilbert Melki savoureux en parrain méridional.

  4. Nouvel Obs
    par Lucie Calet

    Cédric Anger, auteur d’un thriller psychologique, stylisé et prometteur, « le Tueur », affiche clairement ses ambitions : la structure de son film se cale sur celle de « l’Impasse », de Brian De Palma. Mais voudrait bien aussi lorgner sur les délires de Joe Pesci chez Scorsese. Ces excellentes intentions trébuchent sur une série de clichés, une trame ultraprévisible et une mise en scène fonctionnelle, donc atone.

  5. Brazil
    par Thomas Roland

    Une oeuvre prenante qui se suit avec plaisir, mais à la fois dénuée de surprise et bourrée des poncifs du genre.

  6. Télérama
    par Jacques Morice

    ... éloquent, assez ­réaliste, au risque parfois de manquer de mystère. Le réalisateur associe film de genre et description d'un métier (avocat), baigne dans la lumière chaude du Sud (du côté de Montpellier) mais sur fond de décharges et de corruption.

  7. Le Parisien
    par Pierre Vavasseur

    Cette grandeur et décadence d'un jeune loup du barreau est solidement filmée par le réalisateur du "Tueur" (2008). Et puisqu'il est question de déchets, Gilbert Melki et Samir Guesmi font deux ordures absolument convaincantes.

  8. Le Figaro
    par La Rédaction du Figaro

    Glissement vers la compromission et la faute : un sujet intéressant, mais traité de façon scolaire, sans point de vue original/

  9. Les Cahiers du cinéma
    par Vincent Malausa

    L'Avocat s'en remet à une succession de clichés, ne trouvant grâce que dans la sympathique ringardise de sa forme télévisuelle.

  10. StudioCiné Live
    par Thierry Chèze

    Un manque vertigineux dans la psychologie des personnages et une intrigue alignant les clichés font rapidement se désintéresser du pseudo-suspense autour de cet homme de loi (Benoît Magimel). Le souci n'est pas tant qu'on a déjà vu cette histoire racontée mille fois. Mais qu'elle à déjà été racontée mille fois mieux. Un accident de parcours

  11. Télé 7 jours
    par Viviane PESCHEUX

    Après le Tueur, Cédric Anger revient avec ce polar social hélas inégal. Si Benoît Magimel porte de bout en bout cette sombre histoire de manipulation entre Gilbert Melki, en parrain improbable, et Eric Caravaca, en flic retors, le scénario, lui, aurait gagné à être plus abouti.

  12. Positif
    par Nicolas Bauche

    Profondément décevant quand il n'est pas mauvais, L'Avocat, son dernier film, sidère par la platitude de sa réalisation, la fascination mal digérée pour Schroeder (qui tient d'ailleurs son rôle secondaire chez Anger) et, au fond, l'absence de tout suspens.