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Au sortir de la grande guerre, Angèle, 20 ans (Casta, plutôt convaincante), rêve de devenir la première femme vétérinaire de France. Après un accident dans la montagne, elle est recueillie par un simple d’esprit (Accorsi, enlaidi) et ses loups.
Quatre ans après Malabar Princess, Gilles Legrand persiste dans le film au grand air consacré au jeune public. Malheureusement, l’aventure manque, et c’est le spectateur qui finit par sortir les crocs.
Toutes les critiques de La Jeune Fille Et Les Loups
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Le film est simple, un rien manichéen avec son personnage de méchant qui cumule l'ambition sociale, l'opportunisme économique, la rage exterminatrice des loups et une douteuse détermination à épouser la belle héroïne dévouée aux causes perdues. Mais il est efficace, sans mièvrerie ni excès de pathos, campé dans de beaux décors, avec de bons comédiens et une belle musique d'Armand Amar.
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A l'arrivée, un film familial avec des très beaux paysages, des loups qu'on voudrait ne pas voir mourir, et qui, comme les contes tendres et cruels, devrait plaire aux enfants.
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Bref, tout ça sent le terroir moisi et la couleur locale ripolinée. Et si l'action s'aventure en altitude, jusqu'aux pics enneigés où le yéti zinzin conserve sa mère (morte) au frais, le propos, lui, ne prend jamais de hauteur, végétant au ras des pâquerettes.
