Titre original | War for the Planet of the Apes |
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Date de sortie | 2 août 2017 |
Durée | 140 mn |
Réalisé par | Matt Reeves |
Avec | Woody Harrelson , Amiah Miller , Andy Serkis |
Scénariste(s) | Mark Bomback, Matt Reeves |
Distributeur | 20th Century fox |
Année de production | 2017 |
Pays de production | Etats-Unis |
Genre | Film de science-fiction |
Couleur | Couleur |
Infos de la rédaction sur La Planète des singes : suprématie
<p>[Actualisation du 31 mars 2017] La deuxième bande-annonce du blockbuster vient d'être dévoilée. Brutale, elle annonce un film de guerre notamment inspiré par Apocalypse Now.</p>
<p><strong>Date de sortie de La Panète des singes - La suprématie</strong><br />
Le film de Matt Reeves est attendu le 2 août 2017. Depuis le reboot de la saga au début de la décennie, un nouvel opus sort tous les trois ans. La Planète des singes - Les origines en 2011, La Planète des singes - L'affrontement en 2014 et La Planète des singes - La suprématie en 2017. En attendant un quatrième opus, que Matt Reeves a déjà commencé à évoquer dans certaines interviews.</p>
<p><strong>Bande-annonce de La Planète des singes - La suprématie</strong><br />
Les premières images, minimalistes et mystérieuses, portées par la voix caverneuse de César, annoncent une atmosphère apocalyptique. "War has begun" - "la guerre a commencé", annonce-t-il. </p>
<p><strong>Casting de la Planète des singes - La suprématie</strong><br />
Andy Serkis (l'interprète de César en performance capture) est définitivement la star de la saga. Le seul acteur que l'on retrouve d'un épisode à l'autre. Autour de lui, le casting a une fois encore été intrégralement renouvelé. Woody Harrelson, dans la peau du Colonel, sera la grande attraction "humaine" de ce troisième volet.</p>
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Critiques de La Planète des singes : suprématie
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Avec son leader mystique au crâne rasé (Woody Harrelson, toujours aussi impressionnant et surprenant) dirigeant des soldats dingos aux treillis bardés de slogans comme "un bon singe est un singe mort", l'appropriation d'Apocalypse Now et Full Metal Jacket par La Planète des singes -Suprématie est beaucoup plus satisfaisante que celle, superficielle et toc, de Kong : Skull Island au printemps dernier. Parce que le réalisateur Matt Reeves cherche à procéder par soustraction plutôt que par surenchère, en choisissant de vider l'espace (la neige et le blanc dominent l'écran) pour donner à l'ultime combat des singes et des hommes toute son ampleur apocalyptique, et ce dès la scène de bataille fulgurante en ouverture, qui joue à merveille entre le silence et le bruit, entre le trop et le pas assez -ce qu'exprime brillamment la photo désaturée, jamais tristement grisâtre, du chef op Michael Seresin (Midnight Express, Angel Heart).Si le dernier tiers du film, un poil longuet cependant, évoque La Grande évasion et les films de prisonnier de guerre Seconde guerre mondiale, Suprématie reste au fond une relecture de l'Exode biblique version SF, le film reste un film de guerre sec, froid et brutal, doublé d'un triomphe technique -les singes sont encore plus hallucinants de réalisme que dans les deux films précédents, et le talent d'Andy Serkis et des techniciens de Weta atteignent ici une espèce d'apothéose. Une bonne nouvelle pour conclure : si Suprématie parvient à une fin ouverte qui se connecte explicitement avec la saga d'origine (oui, celle avec Charlton Heston), c'est aussi une véritable fin pour la trilogie, qui pourrait donc s'achever ici avec les honneurs. En ces temps où le blockbuster ne s'envisage qu'en épisodes de cinematic universe, le fait qu'une franchise choisisse de s'achever pour de bon est suffisamment rare pour ne pas être salué.
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