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L’amour, la mort, le travail, la nature... autant de sujets ancestraux que l’écrivain libanais Khalil Gibran a magnifiés en 1923, dans un célèbre recueil de poèmes philosophiques, ici adapté par le réalisateur du Roi Lion. Une trame narrative a été ajoutée pour faciliter l’identification du jeune public : au centre du récit, une petite fille de 8 ans tente d’aider le poète en exil. Les paroles mystiques de l’écrivain sont retranscrites à travers huit séquences oniriques impliquant chacune un réalisateur invité (comme Bill Plympton, Mohammed Harib ou Joann Sfar). Cette diversité d’univers se marie avec élégance à l’atmosphère méditerranéenne du film et fait honneur au luxuriant imaginaire du livre original.
Toutes les critiques de Le Prophète
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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La poésie sublime et les valeurs spirituelles du Prophète illuminent l’écran. En cette période d’obscurantisme, cette lumière est plus que jamais vitale.
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Si le fil conducteur manque parfois de fluidité, la beauté des dessins et la poésie qu’ils renferment font de cette expérience un voyage passionnant au pays de la sagesse.
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Les différents styles graphiques surprennent puis séduisent par leur diversité bien adaptée aux textes.
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C'est un festival : les huit courts-métrages, aussi somptueux qu'éclectiques, en mettent plein les yeux.
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Une leçon de sagesse et de fraternité plutôt bienvenue, malgré la qualité très inégale de ces films, entre le brio d'un Tomm Moore ou d'un Joann Sfar et la banalité mièvre, toute "disneyenne", de l'épisode principal.
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Si l’on a plaisir à reconnaître le travail de grands noms de l’animation internationale, on peine à comprendre la roideur de l’histoire sur laquelle chacune de ces surprises éphémères reposent.
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Adaptation sensible du chef-d’œuvre du poète libanais Khalil Gibran, ce film d’animation produit par Salma Hayek-Pinault séduit par son esthétique et son parti pris narratif.
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La laideur d’une animation faussement traditionnelle – en fait, de la 3D générée par ordinateur, puis « aplatie » en 2D – achève l’outrage par le kitsch.
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(....) transformé en une suite de courts métrages inégaux plombés par une voix off sans vie, le best-seller de Khalil Gibran vire au pensum lent.
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Las, confondant universel avec consensuel et consensuel avec niais, le résultat est une caricature de son objet.
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Le talent de Tomm Moore, qui offre de superbes arabesques inspirées de Klimt au poème sur l’amour, ou la verve de Bill Pympton (Les amants électriques, 2013), qui adoucit ses délires visuels pour un passage sur la nourriture, ne peuvent sauver le film du naufrage. Et le spectateur de l’ennui.