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En 1979, deux jeunes Français sont envoyés en URSS pour une mission secrète qui consiste à réconforter moralement les refuzniks, des juifs n’ayant pas le droit de quitter le pays.Inspiré des souvenirs de la coréalisatrice, ce récit explore habilement l’art de la dissimulation et s’interroge sur la notion de communauté. Le choix de délaisser peu à peu le thriller d’espionnage au profit d’un drame amoureux sans saveur finit pourtant par figer les personnages d’une reconstitution historique timorée mais instructive.
Toutes les critiques de Les Interdits
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Pour leur premier long-métrage, Anne Weil et Philippe Kotlarski signent avec Les Interdits un film historique hybride qui accumule avec intelligence les points de vue.
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La matière est riche, la réalisation parfois un peu en dedans, les acteurs très bons : on découvre le lunaire Jérémie Lippmann, parfait en Juif “inauthentique”, alors que Soko est toujours aussi solaire et émouvante.
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Les réalisateurs A.Weil et P.Kotlarski, analysent bien le mélange d'intentions qui anime le duo.
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Trop de péripéties neutralisent le thème premier des refuzniks, comme si les auteurs avaient manqué de confiance en eux, et avaient artificiellement étoffé leur scénario. Ton sépia, jeux d’ombre: l’image est sophistiquée. Restent les acteurs, Soko, notamment. Et la reconstitution d’une époque très proche, qui semble la préhistoire.
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Un film poignant, desservi par un épilogue raté.
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C’est un drame amoureux aux forts accents de vérité peu flatteuse que Les Interdits raconte là, entre les lignes de son évocation historique bien troussée mais plus académique. On regrettera néanmoins qu’il se soit cherché une conclusion (« dix ans après ») tirant sur la longueur et la demi-teinte(...)
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Cette réalité rarement documentée engendre ici un scénario profus, qui imbrique récit d'aventure et histoire d'amour.
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Par petites touches, les réalisateurs reconstituent le décor morne d'une Russie terrifiante, mais ouvrent discrètement leur récit sur une variété de thèmes (autour de la liberté, de l'imaginaire, du militantisme...). Malgré un épilogue peut-être trop long, leur film voyage bien, ailleurs comme dans l'intime.
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Un premier maîtrisé, qui navigue habilement entre les genres et bénéficie d'une interprétation remarquable.
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Une histoire d’amour sur une toile de fond originale, mais un peu trop étirée.
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C’est une reconstitution sidérante de réalisme pour qui a fréquenté l’URSS des années 70. (...) Cette belle partition quasi documentaire est peu à peu envahie, puis finalement parasitée par le boucan d’une romance entre les deux jeunes gens.
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Un schtroumpf à lunettes essaie de trombiner sa cousine à la cuisse hospitalière dans les faubourgs d’Odessa. Éprouvant.
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un drame historique peu convainquant