Toutes les critiques de Making of

Les critiques de Première

  1. Première
    par Julien Welter

    A Tunis, un danseur de hip-hop plonge dans l'intégrisme. Pour tempérer les discours virulents, le réalisateur parle devant la caméra de sa vision d'un islam modéré. Peu convaincant.

Les critiques de la Presse

  1. StudioCiné Live
    par Xavier Leherpeur

    (...) grâce à une belle idée de scénario, le cinéaste de Poupées d'argile brise la droite ligne militante de son film pour s'interroger sur le rôle ainsi que sur les responsabilités humaines et idéologiques de l'artiste face à une telle situation. Une réussite.

  2. Brazil
    par Franck Unimon

    Certains évènement nous ont appris ou rappelé qu'une jeunesse compulsivement comprimée et déprimée brûle ou explose. Making of nous montre un des processus de fabrication pour y parvenir. C'est malheureusement très simple.

  3. Les Inrocks
    par Vincent Ostria

    Bref, malgré sa vitalité, sa couleur et sa générosité, Making of reste une œuvre convenue et politiquement correcte sur les méfaits du fanatisme islamiste. Ce qui convainc le moins, c’est la tonalité tragique du récit. On serait beaucoup plus impressionné par la description froide et clinique de l’entraînement d’un parfait petit soldat de Mahomet. La manière dont on dédouane in fine le héros pour qu’il reste un héros est dépassée.

  4. Télérama
    par Jacques Morice

    On voit le personnage se transformer, renier la danse, violenter sa petite amie. Se renfermer. Débuté comme une comédie sociale truculente, le film vire au noir, au silence. Le cinéaste aurait pu faire l'impasse sur une mise en abyme maladroite, où il explique ses intentions au comédien principal soudain réticent à jouer son rôle. C'est lorsqu'il fait confiance à la seule fiction que Nouri Bouzid est le plus mordant.

  5. Le Monde
    par Jacques Mandelbaum

    En dépit du courage de sa prise de position, Nouri Bouzid, son réalisateur, n'évite pas les maladresses et les poncifs qui ruinent la crédibilité de l'oeuvre. Ajoutons à cela un surjeu hystérique à peu près constant et une représentation des islamistes digne d'une caricature des "Guignols de l'info" et l'on se fera une petite idée du tableau final. C'est d'autant plus désolant que Nouri Bouzid a montré par le passé (notamment avec son premier long métrage L'homme de cendres, 1986) qu'il était un cinéaste d'un grand talent et d'une grande sensibilité.