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Tiens, Josiane Balasko en vieille revêche qui cache un petit garçon noir sans papiers. Tiens, Gérard Jugnot en mari bougon mais au grand coeur (il est cardiaque, attention !). Tiens, Clovis Cornillac en fils grande gueule mais attentionné. De manière inattendue, Éric Besnard (600 Kilos d’or pur) enfile le costume de Jean Becker pour une comédie pleine de bons sentiments et de séquences naïvement champêtres. Le pompon du manichéisme est atteint lorsque Cornillac, dans une harangue lyrique, convainc de méchants gendarmes que leur mission est méprisable.
Toutes les critiques de Mes héros
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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« Mes héros » est enfin une comédie bien écrite, humaine, tendre et… solidaire. Dans un mélange de nuances et d’aspérités, Jugnot et Balasko y forment un couple « splendid ! » d’une grande vérité dans lequel bien des gens se retrouveront. « Mes héros » est un film qui va parler à toutes les générations. Et dans génération, il y a généreux.
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Josiane Balasko et Gérard Jugnots, nous offrent de purs moments de bonheur à la campagne et fêtent noël en automne pour la plus grande joie d'un petit sans papiers qu'ils on recueillis
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Cela lorgne sans ambages du côté de Jean Becker mais avec un sens du dialogue bien plus incisif que les acteurs s’approprient d’ailleurs avec gourmandise. Bref on est dans un cinéma du confort et de l’attendu qui ici n’est pas déplaisant.
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N'allez pas croire qu'il s'agit juste d'une petite comédie frenchie, comme il en existe des dizaines. Mes Héros fait partie de ces films qui sous couvert d'une trame familiale, gagnent en profondeur au fil du visionnage.
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Avec Balasko en fausse revêche, Jugnot, Cornillac et Pierre Richard qui trébuche toujours, Eric Besnard fait jouer un peu fort les violons. Il faut y aller mollo avec le trémolo, autrement la musique couvre les paroles...
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Noël prend de l'avance dans ce conte mâtiné de chronique familiale, où la générosité des intentions ne pallie que partiellement le manque d'ambition artistique.
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Un film sympathique et saupoudré de bons sentiments (...)
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On perçoit ce qu'a voulu raconter Besnard autour de la transmission de valeurs, de l'engagement politique comme sentimental. Mais le ton naïf employé pour parler des sans-papiers apparaît terriblement obsolète et envoie le film dans le mur.
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Une vision de la vie telle que le cinéma français "à la papa" continue à produire à tour de bras. Mes Héros n'a que la prestation de Josiane Balasko à opposer à ses contemporain.
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Ce ne sont ni les guirlandes ni les sapins qui font les contes de Noël réussis, pas plus que les bonnes intentions politico-sociales ne donnent du sens à ce scénario convenu de bout en bout. À l’arrivée, une fable gentillette et dépassée.
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Entièrement porté par la gouaille d’une Josiane Balasko en grande forme, Mes héros tombe malheureusement dans tous les pièges du mélodrame et du didactisme moralisateur avec des semelles de plomb.
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Des gens qui ont des problèmes retrouvent le goût de vivre : un canevas rudimentaire pour le portrait d'une famille réunie (malgré les problèmes de sale caractère, de santé et de couple) grâce à un petit Black qu'il faut sauver des griffes de la police (problème de société). Un film familial empoté.
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l'archétype de la francitude incarné par le couple Balasko-Jugnot