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(...) le cinéaste signe une fable existentielle sur fond de paysages nordiques. Les amoureux des romans d’Arto Paasilinna ou de Jørn Riel se retrouveront dans le climat désenchanté et le pessimisme gai d’un récit dominé par la silhouette ronde d’Anders Baasmo Christiansen, espèce de Monsieur Hulot égaré au pays des fjords. Au détour d’une nuit sous un tipi, ils apprécieront la leçon de fin de vie d’un ermite octogénaire de la tribu des Sàmi. On quitte ce film avec une petite musique nostalgique dans la tête et l’envie de prendre le large, loin des déprimes d’une société occidentale repue. Une aventure déroutante mais qui ne laisse pas de glace.
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Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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C'est léger comme un flocon de neige, plein de sens, et fin, et drôle. Brillant et d'un exotisme savoureux (linguistique notamment !), jamais dans l'intellectualisation de rien. Aucune similitude avec du Bergman par exemple, pour citer un autre scandinave - suédois il est vrai - sinon la présence indéniable d'un auteur. Dont on attend déjà impatiemment la prochaine livraison.
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Tout ce qui s'annonçait dans ce drôle de préambule se confirme et s'épanouit ensuite : une drôlerie déconcertante, un goût pour l'absurde et l'insolite qui frôle l'onirisme sans jamais s'attarder.
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Les situations décalées et brillamment mises en scène répondant trop souvent à des séquences plus faibles et moins rigoureuses.
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Une touche d’absurdité, un zeste de burlesque, un fond de mélancolie : ce spleen du Norvégien dans la neige et la solitude donne une vision pince-sans-rire et touchante de la condition humaine. Anders Baasmo Christiansen est un attendrissant looser nounours.
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En provenance de Norvège, après avoir collecté une jolie moisson de prix dans les festivals, voici une comédie sans prétention, mais dont l'humour décalé et sans chichi, est du meilleur effet. Le burlesque improbable - et très sympathique - du film repose sur la manière qu'a son auteur d'aborder la dépression sous son versant le plus outré, celui de la défonce.