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L’idée, habile, permet de revisiter une grande variété de registres : comédie noire, mélodrame conjugal, documentaire social, sans oublier le film de gangsters. Mong-Hong Chung, dont c’est le premier long métrage, s’acquitte de l’exercice avec
assurance, tout en affirmant son statut d’auteur complet : il est à la fois scénariste, metteur en scène et directeur de la photo, un domaine dans lequel il excelle. À l’évidence, il lui manque un peu d’expérience pour se débarrasser de quelques influences encore voyantes (celle de Wong Kar-Wai, notamment), mais Parking est la meilleure chose qui soit arrivée depuis longtemps au cinéma taïwanais, qui n’est plus véritablement représenté que par Hou Hsiao-Hsien et Tsai Ming-Liang. Il était temps d’assurer la relève.
Toutes les critiques de Parking
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Tracas nocturnes peuplés de mafieux, de prostituées et de femmes au bord de la crise de nerfs, qui évoquent les cascades de mésaventures des héros d`«After Hours», de Martin Scorsese. Mais Mong-Hong Chung, cinéaste prometteur, a un style visuel bien à lui et un humour acide. On peut donc aller voir «Parking» à pied.
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Parking n'est pas méchant pour deux sous, c'est l'un des charmes, et l'une des limites, du film.
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Le réalisateur, dont c'est le premier long métrage de fiction après une centaine de pubs, semble constamment hésiter sur la forme à adopter. Caméra épileptique ou fixe ? Regard frontal ou angles bizarroïdes ? Il ne choisit pas, quitte à tout mélanger dans la même séquence. Sans avoir conscience que, dans son film, les moments les plus réussis sont les plus sobres.
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Premier film de Chung Mong-Hong, Parking ressemble à première vue à une version taïwanaise d'After Hours (1985) de Martin Scorsese, le récit d'une nuit où tout va de travers. Mais Parking n'est pas méchant pour deux sous, c'est l'un des charmes, et l'une des limites, du film. Parking est un film aussi déconcertant que plaisant.