Date de sortie 10 janvier 2018
Durée 98 mn
Réalisé par Jean-Claude Brisseau
Avec Fabienne Babe , Isabelle Prim , Anna Sigalevitch
Distributeur Les acacias
Année de production 2017
Pays de production france
Genre Comédie dramatique
Couleur Couleur

Synopsis

Camille, belle femme dans la quarantaine, ramasse le téléphone portable que Suzy a perdu dans une gare. Quand Suzy appelle son propre numéro, elles conviennent d'un rendez-vous chez Camille pour que la jeune femme puisse récupérer son bien.

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Critiques de Que le diable nous emporte

  1. Première
    par Thierry Chèze

    Dans ce conte érotique filmé en 3D, Jean- Claude Brisseau met en scène deux colocatrices amantes au quotidien soudain bouleversé par leur rencontre avec une jeune femme sexuellement très libérée, poursuivie par son petit ami éconduit. Le tout sous le regard d’un voisin, vieux sage épris de yoga. Une histoire de désir(s) et de lévitation donc, comme un mix entre Choses secrètes et Céline. Et c’est bien là que le bât blesse. Car si comme tout auteur qui se respecte, Brisseau aime creuser film après film le même sillon, il donne ici l’impression de bégayer. Certes, il filme toujours aussi sensuellement les étreintes de ses différents protagonistes. Certes on peut être emporté par son obsession à percer le mystère du désir et sa croyance inouïe en ce qu’il raconte. Mais quand les mots prennent le pas sur les images, difficile de ne pas décrocher voire de pouffer presque malgré soi à ses discours naïfs sur le désir, plombés par l’interprétation plus qu’inégale de ses comédiens dont
    certains semblent totalement dépassés par ce qu’ils ont à jouer et appuient sur leurs dialogues au lieu de les sublimer. Seules Anna Sigalevitch et Fabienne Babe (qui retrouve Brisseau 30 ans après le magistral De bruit et de fureur) s’en tirent avec les honneurs.