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Écrit et joué par un ami de Mark Ruffalo devenu paraplégique à la suite d’un accident, Sympathy for Delicious a tout du produit underground excitant : un pitch insolite (un handicapé homeless devient guérisseur avant de péter un câble) ainsi qu’un ancrage social et un discours rappelant les grandes heures du cinéma 70s... À l’arrivée, malgré un scénario tendant à la simplification, la première réalisation de Ruffalo a le mérite de révéler une nature (Christopher Thornton) et de célébrer sans flonflons de belles valeurs humanistes.
Toutes les critiques de Sympathy For Delicious
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Ruffalo est peu être un peu trop friand des plans « caméra à l’épaule », par contre il a l’art de nous faire mijoter tout en restant construit.
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Pour son premier film Mark Ruffalo s'aventure sur le terrain glissant du miraculeux. (...) Sa vision sombre et sarcastique du rock et de L.A. comme le charisme de Christopher Thornton tiennent à l'écart toute mièvrerie.
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Ce film étonnant nous fait découvrir Christopher Thornton.
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par Léo Soesanto
Le récit veut décoller lorsque le saint contrarié intègre un groupe de rock, mené par Orlando Bloom (ridicule), pour pratiquer ses miracles live. Ruffalo cherche à concocter un mix inédit de southern gothic, d’électricité et de surréalisme mais qui tombe à plat, sans que l’on se sente concerné par les dilemmes de son antihéros.
Un vrai cri du coeur avec tout ce que cela implique d'imperfection.
Intéressant mais pas irrésistible.
L'acteur hollywoodien Mark Ruffalo signe une première réalisation dynamique, bien servie par un impeccable casting.
Le film est construit de manière à ce que nous réfléchissions à la conclusion, « Sympathy » trouvera sa place quand nous aurons vaincu nos démons.
Un bazar, mais un bazar intéressant composé de grandes idées et de performances de taille.
Un bazar, mais un bazar intéressant composé de grandes idées et de performances de taille.
Les débuts de Mark Ruffalo dans la réalisation sont très prometteurs
Mark Ruffalo s’empare du scénario écrit par un ami, l’acteur handicapé Christopher Thornton. Ce dernier tient aussi le premier rôle de cette comédie dramatique qui parle d’altruisme, de vocation, de doute et de rédemption. Une histoire de prophète rock’n’roll originale et pleine de candeur.
Le premier long-métrage de Ruffalo se veut une fable acerbe sur le mercantilisme, l’exploitation, la désillusion. Mais elle souffre d’un manque de rythme certain – les divagations du groupe – et d’une fin où souffle la brise consensuelle de la rédemption. Sympathy for Juliette Lewis, vraiment bien.
le film est visuellement et narrativement rangé dans les conventions d'un cinéma indépendant désormais obsolète (Juliette Lewis, c'est so 90's). "Sympathy for Delicious" ne manque pas de cinéma, juste de novation
Ce n'est pas trop noir, c'est finement dosé, assez bien pour nous donner envie, du début jusqu'à la fin, de se laisser entraner par la caméra de Mark Ruffalo. Bien joué !
On ne peut pas cautionner ce genre de films ou peut être qu’on peut mais qu’on ne devrait pas.
Cette fable contemporaine sur les dérives de la célébrité et des croyances religieuses est une plongée intéressante dans l’univers des marginaux (...) Le propos du film, en revanche, pèche par une certaine confusion.
Mark Ruffalo est un des meilleurs acteurs de sa génération et on aurait aimé lui reconnaître la même qualité pour ses premiers pas dans la réalisation mais « Sympathy for delicious » est un travail de cochon.
Passer derrière la caméra pour diriger un comédien ami, cloué dans une chaise roulante, c'est noble. Mais Mark Ruffalo s'empêtre dans son histoire de rédemption à base de rock trash et de guérisons miracles. Il ne faut pas gâcher ses dons, dit en substance son film. Justement : s'il restait acteur ?
Au mieux, ce film montre à quel point l'Amérique peine à recycler l'imagerie rock. Au pire, on se dit que Sympathy for Delicious risque de devenir aussi culte qu'il s'en donne l'air.
Malgré le pouvoir du scénario, le fil de la narration s’altère et devient frêle.
Tout, dans cette affaire, est embarassant. A commencer par le scénario (...). Il y a aussi la pauvreté des dialogues, le caractère systématiquement artificiel des situations, la dégoulinade de grandes leçons sur le sens de la vie en fin de parcours, sans oublier le jeu unanimement nul des acteurs.
Sans doute las de sa réputation d'elfe, Orlando Bloom incarne un chanteur de rock maléfique dans cette fable métaphysique bancale dont le héros est un paraplégique (le second de la semaine), disc jockey de son état.(...) Commencé comme un drame réaliste, Sympathy for Delicious vire à la fable mystique.