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Urgentiste brillant, Vincentas est dévoré par la passion du jeu. Couvert de dettes, il lui vient une idée macabre : parier sur les décès potentiels des patients. Les messages portés par les films de l’ex-l’Union Soviétique prêtent à frémir. Morale à deux vitesses, corruption généralisée, ciel de plomb, il n’y a pas grand-chose à sauver. C’est le principal reproche qu’on peut adresser à ce long métrage qui se complaît dans une autocritique forcée. Dans le récent "Leviathan" (au hasard), il y avait au moins de l’humour et une ambition romanesque démesurée.
Toutes les critiques de The Gambler
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Sur un canevas hélas plausible, Ignas Jonynas administre au spectateur une claque mémorable avec ce film noir, oppressant et original.
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Venu de la pub, Ignas Jonynas soigne ses effets visuels mais son film reste trop brouillon pour convaincre. On reste trop à la surface des choses, des sentiments et des dilemmes pour que cette charge contre la corruption généralisée et la faillite morale de cette ancienne terre soviétique prenne toute la puissance ici ambitionnée.
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Malgré une mise en scène limite tape-à-l'oeil, avec ses travellings circulaires nauséeux et ses tressautements de caméra, le film nous mène efficacement au bout de cette nuit morale, vers une aube incertaine.
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On aurait préféré que le réalisateur s’affranchisse davantage du schéma narratif assez classique pour donner à son personnage principal le souffle et le vertige que nous promettait toute la première partie.
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Avec la meilleure volonté du monde (...) il nous est impossible de conseiller ce film tant sa vision est une épreuve. Jonynas semble prendre un malin plaisir à la fois à salir et à assombrir l’image, donnant à son film un aspect glauque particulièrement éprouvant.