Twilight, chapitre 5 : Révélation, 2e partie

On n'attendait qu'une seule chose : que Bella profite de sa nouvelle condition vampirique pour enfin botter des fesses et s'affirmer autrement qu'en jeune fille naïve trimballée par les événements. On n'est pas trop déçus de ce point de vue-là. La scène de baston finale qui regorge de combos dignes d'un jeu vidéo et tient assez de X-Men : L'affrontement final est également assez réjouissante. Pour le reste le cinquième volet de la saga ravira les fans sans convaincre les sceptiques de se refaire la totale en attendant le sixième opus. Vous avez bien lu : malgré un twist qu’on ne divulgue pas, la fin de Twilight ne semble pas pour tout de suite.

Un film spectaculaire, de l'action, de la passion, et du suspenses pour un final en apothéose.

Après une première partie convenue, la saga s'achève en apothéose avec une succession de combats homérique.

Après un opus 4 marital un peu cucul, Twilight retrouve son énergie et du mordant pour cet ultime combat au nom de l'amour éternel.

Après un 4e épisode qui s’égarait en mièvreries, jalousies amoureuses et roucoulades (hormis l’accouchement ultra gore de Bella), ce dénouement retrouve in extremis des couleurs. Place à l’action, au goût du sang — le vrai! — et aux sentiments exacerbés. Les scénaristes offrent même aux spectateurs une bataille dantesque, sans altérer l’atmosphère magique et poétique de l’histoire originelle.

Twilight 5 est un numéro honorable qui comblera tous les fans de la série. Tout a été mesuré pour les satisfaire et leur offrir un panel d'émotions vertigineuses. Le spectacle est joli et sait éviter les rebondissements décevants.

Nullement crépusculaire, ce dernier Twilight est ainsi une ode aux voyants, la confirmation lumineuse que l’avenir (et le cinéma) leur appartient.

Après la cata de le 1ère partie soporifique à mourir, ça fait du bien ! Ce bouquet final conclue d'une manière convaincante une saga qui aura connue des moments inégaux.

(...) Quel bilan tirer de tout ça ? Le même qu'inspirait, jusque-là, le reste de la série, qui conserve ici un charme aussi bizarre qu'intact.

Voici le dénouement tant attendu de la saga à succès de Stephenie Meyer. Les fans ne seront pas déçus : les tergiversations du triangle amoureux Bella-Edward-Jacob laissent place à la guerre ! Les trois héros sont prêts à en découdre pour sauver la vie d’une enfant. Cet épisode préfère l’action à la guimauve, ne mollit jamais et prend des libertés judicieuses par rapport au roman d’origine.

Le 5ème et dernier volet du grand succès historique de la série « Twilight » rassemble tout ce qui a fait la force de cette saga et est indéniablement le plus divertissant.

La guerre à mort reprend de plus belle, vous n'avez pas l'intention de rater ça ?

Le succès du phénomène « Twilight » reste un mystère, le résultat est juste un mauvais assemblage tirés d’œuvres affreusement nulles.

Vous allez probablement entendre partout que « Twilight 5 » est le meilleur de la série. Cela revient à dire qu’il est préférable d’avoir un rhume que la grippe.

« Twilight 5 » est monotone, les fans ainsi que ceux qui ont suivi l’épopée vont probablement être impressionné mais la seule chose à retenir est que le dernier volet est maussade, terre à terre, il n’y a que des dialogues et pas d’action.

Même si ce 5ème volet est parfois un peu exaspérant, il nous laisse tout de même dans l’ambiguité sur nos appréciations. Slant Magazine

Le premier « Twilight » qui peut enfin toucher un public qui n’est pas fans de la saga, malheureusement c’est le dernier épisode

La franchise Twilight, ringardisée par la très similaire épopée Hunger Games, s’achève en s’essoufflant, perdue dans un scénario creux, un rythme inconsistant. La narration, qui, autant en livres qu’en films, «fonctionnait» jusqu’ici en pastichant littérature gothique et tragédie classique, tombe à plat. Vendue comme un épique «ultime affrontement», cette bataille entre vampires s’apparente à ces jeux de rôles où les ados se jettent des sorts à coups de cartes. Et, au final, s’avère n’avoir été qu’un délire imaginé par un personnage.

Les fans de la série trouveront probablement « Twilight 5 » terriblement romantique avec beaucoup de sens. L’autre partie de l’humanité restera vraiment insensible.

En dépit du démarrage un peu laborieux, la suite remplit toutes les conditions d’un bon « twilight » : de jolies fleurs, des cheveux brillants, une touche d’érotisme et des baisers à faire rêver les fans.

Le fait que « Twilight 5 » soit le dernier ne procure pas de chagrin mais cet épisode est quand même très sympathique.

Ce dernier épisode clôture honnêtement une saga vite absorbée, vite oubliée. Les fans se régaleront, les autres passeront leur chemin.

La narration est toujours aussi maladroite mais ce film romantique autour de l’univers des vampires est toujours aussi envoûtant.

Sans hésitation, l’épisode le plus remarquable de la romance issue des œuvres de Stéphenie Meyer.

Les plus exigeants, qui de toutes manières passeront certainement leur chemin, trouveront le résultat mièvre, gnangnan, faussement rebelle et finalement fondamentalement conservateur dans le traitement de son histoire. Mais rien de nouveau dans ce constat. C'est l'essence même de "Twilight" dès le départ et force est de constater que cela fonctionne.

Difficile de se laisser cueillir si l'on n'a pas été mordu dès le début. Du moins jusqu'à la scène de bataille qui, aux deux tiers du film, vient un peu l'arracher à lui-même. (...) L'air de rien d'ailleurs, le film s'applique, à travers une galerie de personnages secondaires, à démultiplier les possibilités d'union entre les êtres. Cela le rend très sympathique.

Bill Condon, chargé des chapitres IV et V, est celui qui, loin d'être un grand cinéaste, tire le mieux son épingle du jeu, maniant aussi bien action et sentiments.

Les fans aimeront comme ils ont aimé les précédents et le générique fera couler quelques larmes sur les joues rosies des fidèles: voilà, c'est fini.

Ce second épisode - d’un ultime chapitre qui aurait largement pu n’en compter qu’un - s’étire mollement jusqu’à un final qui, ouf !, réveille les morts. Phénomène planétaire, cette saga se sera jusqu’au bout contenté de survoler son potentiel dramaturgique.