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Boire, prier ou faire l'amour : voici les différentes options offertes aux passagers du dernier vol de la compagnie Almodovar pour oublier qu'ils se trouvent dans un avion en péril. Cet extrait en dévoile deux, la prière - qu'un seul des membres d'équipage pratique -, et surtout la boisson, remède beaucoup plus répandu dans les allées de cet appareil où, à mesure que le film avance et l'angoisse s'épaissit, la téquila coule à flot.Car, vingt ans après Kika, c'est par ce détour dramatique que le cinéaste espagnol fait son grand retour à la comédie : il embarque ses personnages à bord d'un avion qui, suite à un sérieux problème technique, est condamné à faire des rond dans le ciel dans l'attente d'une piste d'atterrissage où se poser en urgence. Les membres d'équipage doivent alors gérer la crise, ce qu'ils font de manière plutôt radicale : pour les passagers de la classe éco, ce sera somnifère. Ceux de la business eux, auront droit à des cocktails de téquila-mescaline, un numéro de danse et, pour les plus chanceux, une partie de jambe en l'air.Javier Camara (héros de Parle avec elle), Carlos Areces et Raul Arévalo composent le trio de stewards totalement barrés en charge de l'animation de cette tragicomédie. Cet extrait, dans lequel on croise aussi Cecilia Roth (Tout sur ma mère) donne un aperçu de leur échauffement.Bande annonce des Amants passagers, en salles le 27 mars :