"C'est un film d’aventures et un drame métaphysique..."
Dans quelques mois, Jean Dujardin sera de retour au cinéma devant la caméra de Jan Kounen, qui l'a dirigé dans 99 Francs : les deux hommes préparent une réadaptation du classique d’aventure SF des 50's L'Homme qui rétrécit.
Rendez-vous précisément le 22 octobre 2025 pour découvrir leur version au cinéma. Face à Kaamelott - Deuxième partie, qui est en couverture de notre nouveau numéro spécial Preview 2025. Voici un extrait de notre entretien avec Jan Kounen à propos de sa relecture de l'oeuvre de Richard Matheson.
Exclu - Alexandre Astier sur Kaamelott Deuxième volet : "Ça finit en sentant le roussi…"« C’est Jean qui est à l’initiative de ce projet, il rêvait de refaire L’homme qui rétrécit de Jack Arnold (1957) depuis des années. Il s’est associé avec Alain Goldman, qui était le producteur de 99F, pour le faire exister. Ils ont senti que le sujet pouvait me parler et ils avaient besoin d’un réalisateur avec un savoir-faire technique. En mai 2022, j’ai déjeuné avec Alain Goldman qui m’a proposé le film. “Ça t’intéresse ?…” Bien sûr que ça m’intéressait ! Je m’étais résolu à ne jamais faire un film fantastique de ma carrière, j’avais vraiment tiré une croix sur ce vieux rêve, et puis…
J’avais découvert L’homme qui rétrécit lorsque j’avais une dizaine d’années, je ne l’avais jamais revu depuis et pourtant je me souvenais de tout : c’est dire la trace qu’il a laissée dans mon esprit. Néanmoins, je conçois plus notre version comme une réadaptation du livre de Richard Matheson que comme un remake du film. On a repris pas mal d’éléments importants qui étaient seulement dans le bouquin – que je n’avais jamais lu. On a gardé en revanche la structure linéaire du film, le roman étant raconté avec une chronologie éclatée… »
Nain du jardin
« C’est un film d’aventures et un drame métaphysique. Ça parlera de survie, mais aussi de la résilience, de l’acceptation et de l’impermanence des choses. C’est un voyage initiatique. Plusieurs metteurs en scène américains ont essayé d’adapter à nouveau ce récit mais à chaque fois ça a capoté, à mon avis parce que l’étrangeté et la dimension dramatique du projet ne collaient pas avec ce que ça impliquait en termes de budget. Nous, on a réussi à le faire pour moins de 20 millions d’euros, mais ça nous a demandé beaucoup d’ingéniosité. »
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