Une quinzaine de "Bébel" sont disponibles sur la plateforme de streaming en France. On en a sélectionné cinq, qui résument assez bien la carrière de l'acteur disparu cette semaine.
Cartouche (1962), de Philippe de Broca
Déjà star de la Nouvelle Vague, Jean-Paul Belmondo s'offre un premier rôle en costume dans un film de cape et d'épée, pour sa première collaboration avec Philippe de Broca. Réalisant toutes ses cascades, il virevolte, séduit (Claudia Cardinale, excusez du peu) et son héros aux airs de Fanfan la Tulipe mixé à Robin des Bois installe l'acteur comme porte-drapeau du film d'aventure à la française.
L'Incorrigible (1975), de Philippe de Broca
Le réalisateur retrouve Bébel pour leur dernier succès ensemble (ils se retrouveront en 2000 pour Amazone pour un ultime tour de piste), avec cette comédie complètement déjantée, où l'acteur incarne un escroc incapable de se ranger des voitures. Une farce qui prend toute sa saveur grâce aux dialogues cinglants de Michel Audiard, emblématiques du Belmondo de cette époque.
Le Corps de mon ennemi (1976), de Henri Verneuil
Une histoire de vengeance adaptée du roman éponyme de Félicien Marceau et racontée à travers des flashbacks. Un polar à l'atmosphère noire, dans lequel Belmondo casse son image d'action héro, joue de son charisme subtile, dans un registre plus dramatique qu'à l'accoutumée.
Joyeuses Pâques (1984), de George Lautner
Un classique du théâtre de Boulevard (signé Jean Poiret) transformée en comédie familiale loufoque pour le cinéma. Un pur divertissement à base de quiproquos, où Bébel le charmeur multiplie les sourires Email Diamant pour ne pas se perdre entre Marie Laforêt et la toute jeune Sophie Marceau.
Les Morfalous (1984), de Henri Verneuil
Bébel dans la Légion étrangère ! Un film de casse en pleine Seconde Guerre Mondiale, remake de De l'or pour les braves, dans lequel on retrouve Belmondo en chef de bande, avec quelques "gueules" du cinéma français autour de lui, de Michel Constantin à Jacques Villeret en passant par Michel Creton.
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