Aquaman victime de bodyshaming, mais où va-t-on ?
Le réalisateur David Hayter, qui a dirigé Momoa dans Wolves (2014), s’est même senti obligé de prendre la défense de l’acteur sur Twitter en rappelant qu’il était impossible d’être sec toute l’année :
"C’est ce que les acteurs (et les mannequins et les culturistes) font. Si vous les voyez avec des abdos super bien taillés, c’est qu’ils ont suivi un régime faible en glucides qui diminue la rétention d’eau pour en arriver là. On ne peut pas rester comme ça et être en bonne santé. Quand on a tourné Wolves, Jason m’avait demandé : ‘j’ai besoin d’avoir des abdos et tout le bordel pour ce rôle ?’ Je lui avait répondu non".
Jason Momoa est en mode relâche. Le sculptural acteur, dont la carrure impressionnante lui a valu d’incarner Khal Drogo dans Game of Thrones ou Aquaman dans les films DC, a été photographié en vacances avec un "dad bod". Ce terme anglais désigne la petite bedaine qu’arborent les pères de famille, et pour certains internautes (hommes et femmes) il n’est pas acceptable pour une star de films d’action de son acabit de s’exhiber ainsi. "Retourne à la salle !", lui disent en substance les mauvaises langues.
L’affaire est plutôt futile, mais elle démontre une nouvelle fois les dérives du "bodyshaming", cette pratique qui consiste à critiquer le corps des autres dès qu’il sort un tant soit peu de la "norme" (trop gros, trop maigre, trop sexy, trop ceci, trop cela...). Le bodyshaming frappe généralement les femmes, mais on voit que les hommes peuvent aussi en être victime. Même une force de la nature comme Jason Momoa qu’on n’imaginait pas voir attaqué sur son physique.
Que les fans se rassurent, Jason Momoa devrait bientôt repasser dans un cycle et sèche et retrouver sa légendaire silhouette, si les besoins d’un film le lui imposent.
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