Jules César naît le 12 ou le 13 juillet du mois de Quinctilis, qui sera plus tard rebaptisé « Julius » (notre « juillet ») en son honneur. Sa famille est patricienne, ce qui lui vaut de faire partie dès sa naissance de l'aristocratie romaine. Il mène une carrière politique qui lui vaudra les charges successives de tribun, militaire, questeur, édile et préteur. Les jeux nombreux qu'il organise et la loi agraire qu'il fait voter, allouant des terres arables aux vétérans, lui valent très vite le soutien de la plèbe. Il devient gouverneur de la Gaule cisalpine et transalpine (regroupant actuellement l'Italie du nord, la Provence et le Narbonnais) puis propréteur en Espagne. Ayant soutenu le parti populaire contre le parti du Sénat, il revient à Rome en 60 avant Jésus-Christ. Aux côtés de Pompée et Crassus, il va former le premier triumvirat. De 58 à 52 avant Jésus-Christ, César va conquérir les Gaules. Les victoires militaires se succèdent (victoire contre les Suèves et leur chef Arioviste en 58 ; victoire contre les Belges en 57 ; en 56, premier débarquement en Bretagne (Angleterre actuelle), campagnes en Normandie et en Aquitaine ; en 55, passage du Rhin, et extermination des Usipètes et des Tenctères ; deuxième expédition contre la Bretagne en 54). Cependant, la résistance s'organise dans certaines régions de la Gaule, en prenant pour chef Vercingétorix. En 52, César conquiert Avaricum (l'actuelle ville de Bourges), mais essuie une cuisante défaite à Gergovie (près de l'actuelle Clermont-Ferrand). En 51, après le siège d'Alésia, Vercingétorix se soumet, et nonobstant quelques poches de résistance vite résorbées, les Gaules sont pacifiées. Pendant la longue absence de César, Pompée a gagné en popularité. César refuse de dissoudre son armée, et c'est à sa tête, en 49 avant Jésus Christ, qu'il traverse le Rubicon après avoir prononcé son légendaire « Alea jacta est » (« le sort en est jeté »), et marche sur Rome. Il devient maître de la péninsule italique, et écrase les armées de Pompée en Grèce. Il réside ensuite en Egypte où il écrase une rébellion et met Cléopâtre à la tête de la province. César est nommé dictateur à vie (titre et fonction transmissible), mais ses adversaires politiques ne tardent pas à fomenter un complot contre lui. C'est Brutus, son protégé, qui le poignardera. Jules César, le reconnaissant, aurait prononcé ces mots passés à la postérité : Tu quoque, mi fili (« Toi aussi, mon fils »). Il ne nous est resté que deux de ses écrits, les fameux Commentaires (sur la guerre des Gaules et sur la guerre civile). Salués de son vivant pour la pureté de leur style, ce sont d'importants témoignages historiques. Cependant, voués tout entiers à la gloire personnelle de l'empereur César, ces ouvrages prennent parfois quelques libertés vis-à-vis de l'histoire.
Genre | Homme |
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