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Un film trépidant qui s'interroge sur le devenir du cinéma... et plus encore !
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[Dante Desarthe] fait entendre une voix originale au sein d'une production française aseptisée. A découvrir, donc, et peut-être même à adopter en cas d'affinités.
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Le réalisateur-acteur-scénariste [Dante Desarthe] trimballe son gentil complexe de supériorité qui l'amène, entre quiproquos et absurdités, à rester impavide devant toutes les petites humiliations que, selon le contexte, il subit ou fait encaisser à son entourage. A cet égard, son expérience américaine à la rencontre des frères Coen s'impose en antimorceau de bravoure qui, à lui tout seul, mérite le crochet.
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Cette modeste comédie erratique, névrotique et cinéphilique, déborde d'un humour décapant et de trouvailles réjouissantes.
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Sous couvert d’impertinence et de second degré parodique, Dante Desarthe livre une fiction expérimentale qui interroge la place délicate occupée par le septième art dans un monde en crise
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(...) c'est trop long, trop complaisant, et le metteur en scène-interprète se prend les pieds dans son propre talent.
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Comédie cinéphile, parfois décousue et brouillonne, Je fais feu de tout bois séduit légèrement mais ne s’accomplit pas.
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le sujet, évanescent et fluctuant, compte moins que le ton et la liberté du filmage ; la légèreté et le ludisme du cinéaste/personnage, qui traverse le monde Caméscope au poing comme un elfe tintinesque.
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Si le film, financé avec les moyens du bord, souffre de baisses de rythme, son originalité et son humour iconoclaste touchent souvent juste.
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(...) une suite de d'improbables mésaventures, avec des allures à la fois de home movie décousu et de comédie loufoque.
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Après l’ovni Je me fais rare, sorti en 2006, l’acteur-réalisateur Dante Desarthe poursuit son autoportrait en cinéaste loser et velléitaire, engagé dans une croisade pour sauver le 7e Art. Si le ton cinéphilico-loufoque de cette pochade fauchée, quelque part entre le Nanni Moretti des débuts et le Dieu seul me voit de Bruno Podalydès, est très attachant, on regrette que la blague qui sert d’argument au film (un réalisateur fait des pieds et des mains pour devenir le troisième frère Coen) ne tienne pas vraiment la distance.
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Dante Desarthe se projette dans cette fantaisie inégale mais joyeusement barrée où le meilleur (la satire du milieu du cinéma, l’égotisme médiocre des artistes) côtoie le moins bon (des gags parfois étirés et des délires trop private joke). Nulle complaisance dans ce vrai faux autoportrait et un incontestable pouvoir de séduction.
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Mise en abyme insolite et bricolée du cinéma par un jeune réalisateur qui sait faire feu de tout bois, y compris de ses défauts.
Je fais feu de tout bois