Toutes les critiques de Les Animaux Amoureux

Les critiques de Première

  1. Première
    par Claire Fortier-Durand

    Partir aux quatre coins du monde pour filmer les instants fugaces de séduction des animaux… Les images sont superbes, les animaux, tour à tour attachants ou cruels et les paysages magnifiques… pour un documentaire de chaîne télé. Porté par la douce voix de Cécile de France, présente seulement au début et à la fin du film, ce documentaire manque de pêche, de rythme et de consistance. Laurent Charbonnier a réussi à capter de jolis plans mais… pourquoi au fait ? Où veut-il en venir ? Et comment faire pour terminer ce film ? Si la boucle est bouclée (le film débute sur la séduction et se clôt sur la naissance), on a l’impression de ne pas avoir vu grand-chose en fin de compte.

  2. Première
    par Mathieu Carratier

    Les animaux amoureux de Laurent Charbonnier, explore les rites de reproduction de presque 80 espèces. Une compilation de caquetages et d'images souvent étonnantes qui finit par bramer dans le vide.

Les critiques de la Presse

  1. Télérama
    par Jérémie Couston

    Vieux routier du documentaire animalier, Laurent Charbonnier a su éviter les deux pires travers du genre : le commentaire insipide et la musique ampoulée. La voix off (de Cécile de France) est circonscrite à un prologue et un épilogue sans intérêt mais ne dépassant pas trois minutes en tout. La bande originale de Philip Glass fait plutôt dans la sobriété et s'efface souvent devant la « musique » naturelle des animaux et de leur environnement. Les parents peuvent donc accompagner leurs enfants sans risque...

  2. Le Monde
    par Jacques Mandelbaum

    (...) quelques inconvénients. Le premier tient au récit, dont on perd parfois le fil à travers un montage fondé sur l'accumulation des éléments, l'effet de best of. Ensuite, l'absence de commentaire se révèle parfois dommageable, tant on est curieux de savoir à quels ressorts correspondent les comportements qu'on observe. Enfin, la lassitude qui, au tournant de l'heure de film, peut commencer à saisir le spectateur devant ce spectacle rutilant et caquetant, qui manque néanmoins d'un peu de subtilité et de rebondissement. Car la chair est triste chez les animaux. Manifestement, ils n'ont pas lu tous les livres.

  3. Le JDD
    par Danielle Attali

    Au début, on regarde avec bienveillance; à la fin, on craque sur la naissance des petits. Mais, entre les deux, c'est carrément rasoir. Ici, pas de dramaturgie, Laurent Charbonnier qui a voyagé pendant deux ans, a filmé 83 espèces à travers 16 pays, mais a oublié de nous raconter une histoire. Sans scénario, il se contente de nous montrer un cataloge de jolies prises de vues.