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Les plaines du Midwest, des âmes errantes, une réalisation caressante... Forcément, on pense à Terrence Malick. Fausse piste. À travers le destin d’un ado qui hésite à quitter son village et à y laisser sa sœur, Chloé Zhao s’intéresse à l’émancipation de son héros et creuse plutôt le sillon de Jeff Nichols ou de David Gordon Green. Un héritage qu’elle dépasse en s’attelant à la description de la réserve indienne dans laquelle vivent ses personnages (Pine Ridge, dans le Dakota), où la prohibition de l’alcool et son contournement ont des effets dévastateurs sur la communauté. Cette part du récit lui confère une estimable valeur documentaire.
Toutes les critiques de Les chansons que mes frères m'ont apprises
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Un portrait singulier brossé ici avec le charme du cinéma indépendant américain qui filme avec réalisme ce qu’il reste, pour de vrai, des cow-boys et des indiens.
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Un portrait singulier brossé ici avec le charme du cinéma indépendant américain qui filme avec réalisme ce qu’il reste, pour de vrai, des cow-boys et des indiens.
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Un superbe film social et paysager à la fois, où les Indiens américanisés préservent une part irréductible.
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Un superbe film social et paysager à la fois, où les Indiens américanisés préservent une part irréductible.
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On ne saurait trop recommander au public français d’aller le découvrir.
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On ne saurait trop recommander au public français d’aller le découvrir.
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Un premier film épuré, une chronique familiale brutale et tendre qui se débarrasse des clichés pour mieux cerner cette communauté invisible.
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Un premier film épuré, une chronique familiale brutale et tendre qui se débarrasse des clichés pour mieux cerner cette communauté invisible.
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Un sublime premier long américain, découvert au festival de Sundance avec un montage différent, sous influence parfaitement digérée de Terrence Malick.
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L'histoire se coule naturellement dans cet environnement, en évitant la description documentaire et les clichés sociaux.
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Un film par ailleurs très attachant par le détachement ouaté avec lequel il louvoie entre les immuables codes de la fiction d’initiation américaine.
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C'est peu dire que "Les Chansons que mes frères m'ont apprises" se démarque avec délicatesse des codes du genre pour former une oeuvre singulière, révélant au passage une cinéaste qui signe un très beau premier film aux accents forcément initiatiques.
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C'est peu dire que Les Chansons que mes frères m'ont apprises se démarque avec délicatesse des codes du genre pour former une oeuvre singulière, révélant au passage une cinéaste qui signe un très beau premier film aux accents forcément initiatiques.
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La douceur du regard de l’ange candide du film, Jashaun, truchement par lequel on observe le frère se débattre contre la fatalité et contre l’emprise de la communauté, magnifie cette œuvre aussi simple qu’entêtante.
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La douceur du regard de l’ange candide du film, Jashaun, truchement par lequel on observe le frère se débattre contre la fatalité et contre l’emprise de la communauté, magnifie cette œuvre aussi simple qu’entêtante.
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Un récit initiatique sensible et impressionniste. Et à ce point singulier qu'il serait dommage de ne pas y jeter un oeil. Ou les deux.
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Un récit initiatique sensible et impressionniste. Et à ce point singulier qu'il serait dommage de ne pas y jeter un oeil. Ou les deux.
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Au bout du compte, la frustration que suscite ce manque de cohérence dramatique s’évapore bien plus vite que le souvenir ébloui de la chronique morcelée de la vie sur la réserve.
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Au bout du compte, la frustration que suscite ce manque de cohérence dramatique s’évapore bien plus vite que le souvenir ébloui de la chronique morcelée de la vie sur la réserve.
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Beau sujet que Chloé Zhao traite comme une chronique poétique et impressionniste, en filmant avec émotion et légèreté un scénario qui s'écrit (quasi) au jour le jour.
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Beau sujet que Chloé Zhao traite comme une chronique poétique et impressionniste, en filmant avec émotion et légèreté un scénario qui s'écrit (quasi) au jour le jour.
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Pour qui saura faire l’impasse sur les défauts de rythme, "Les Chansons que mes frères" m’ont apprises s’avèrera un voyage rare.
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Pour qui saura faire l’impasse sur les défauts de rythme, Les Chansons que mes frères m’ont apprises s’avèrera un voyage rare.
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Le scénario est plus classique, son déroulement sans grande surprise jusqu’au coup de théâtre final, mais le film possède le charme des grands espaces et de la sensibilité à fleur de peau de sa jeune réalisatrice.
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Le scénario est plus classique, son déroulement sans grande surprise jusqu’au coup de théâtre final, mais le film possède le charme des grands espaces et de la sensibilité à fleur de peau de sa jeune réalisatrice.
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Entre documentaire et fiction, cette chronique familiale sur l’identité et l’émancipation est un peu lente et redondante mais le regard bienveillant de la réalisatrice Chloé Zhao suffit à provoquer l’empathie.
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Entre documentaire et fiction, cette chronique familiale sur l'identité et l'émancipation est un peu lente mais le regard bienveillant de la réalisatrice Chloé Zhao suffit à provoquer l'empathie.
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Sans scénario, elle a tourné en écrivant des scènes chaque matin, s’adaptant aux situations et aux événements qui se présentaient, comme l’incendie d’une maison, pour les intégrer dans son film. De ce procédé découlent les flottements du long métrage, davantage chronique du quotidien que récit doté d’une intrigue.
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Sans scénario, elle a tourné en écrivant des scènes chaque matin, s’adaptant aux situations et aux événements qui se présentaient, comme l’incendie d’une maison, pour les intégrer dans son film. De ce procédé découlent les flottements du long métrage, davantage chronique du quotidien que récit doté d’une intrigue.
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Si la photographie soignée de Joshua James Richards sublime les magnifiques plans larges des paysages désertiques d’une Amérique marginale, l’intrigue, dans son ensemble, pourra paraître un peu molle et soporifique à un public non averti.
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Si la photographie soignée de Joshua James Richards sublime les magnifiques plans larges des paysages désertiques d’une Amérique marginale, l’intrigue, dans son ensemble, pourra paraître un peu molle et soporifique à un public non averti.
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Chloé Zhao choisit de livrer plutôt des indications et des renseignements sur la vie dans cette réserve, avec assez de maîtrise et de doigté pour ne jamais faire la leçon. Les images sont signées Joshua James Richards, elles sont d'une beauté à couper le souffle.
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Chloé Zhao choisit de livrer plutôt des indications et des renseignements sur la vie dans cette réserve, avec assez de maîtrise et de doigté pour ne jamais faire la leçon. Les images sont signées Joshua James Richards, elles sont d'une beauté à couper le souffle.
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Dépeindre les Indiens comme les victimes d’une Amérique lapidaire d’accord. N’en faire que des êtres en abdication perpétuelle et espérer que ça émeuve, quel intérêt ?
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(...) Chloé Zhao abuse aussi de plans esthétisants et d'une musique mélodramatique de mauvais aloi, s'exprimant au détriment de l'émotion. Trop de joliesse, trop de pose.
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(...) Chloé Zhao abuse aussi de plans esthétisants et d'une musique mélodramatique de mauvais aloi, s'exprimant au détriment de l'émotion. Trop de joliesse, trop de pose.