De Twin Peaks à RoboCop en passant par Hot Shots 2 : l'acteur de la diversité.
Miguel Ferrer est décédé hier à 61 ans après un combat contre un cancer qu'il n'a pas pu gagner. Retour sur trois scènes qui ont marqué la carrière d'un grand acteur de seconds rôles, qu'il interprétait avec une passion débordante.
Mort de Miguel Ferrer (NCIS Los Angeles, Robocop, Twin Peaks)
Twin Peaks (saison 2, épisode 3) : le code d'Albert Rosenfield
Dans Twin Peaks, Miguel Ferrer incarnait l'agent du FBI Albert Rosenfield. Lunettes de soleil vissées sur le nez, l'air de s'en foutre royalement du reste de l'humanité, le personnage se révélera bien plus complexe dans la saison 2, avec cette scène où Rosenfield explique son code moral à un Shérif Truman prêt à lui en coller une : "Écoutez-moi bien : bien que j'avoue un certain cynisme, le fait est que je suis un révolté contre la violence. Je sais encaisser les coups et j'en prendrai d'autres parce que j'ai choisi de vivre du côté de Gandhi et Luther King. Mes motivation sont universelles. Je rejette tout vengeance, agressivité et représailles. Le fondement de cette méthode, c'est l'amour. Je vous aime, Shérif Truman". Ferrer reprendra le rôle de Rosenfield dans la saison 3 de Twin Peaks, qui commencera en mai prochain.
RoboCop : la renaissance de Murphy
Un enfoiré, un vrai. Dans RoboCop, Ferrer donne vie au personnage de Bob Morton, un cadre ambition d'Omni Consumer Products. Présent lors de la "renaissance" de Murphy, transformé en cyborg, il décide de couper le seul bras encore valide de l'ancien flic pour le remplacer par une prothèse robotique. Totalement excité par son nouveau jouet, il lâche : "You are gonna be a bad motherfucker". S'il savait…
Hot Shots ! 2 : le mouchoir de morve d'Harbinger
Miguel Ferrer savait aussi être drôle. Avachi par terre, le commandant Arvid Harbinger n'en peut plus de tuer à tout bout de champ et se met à pleurer à chaudes larmes. Mais Topper Harley est là pour lui remonter le moral : "On a tous le droit de faire des erreurs, ça s'appelle apprendre". Et de lui tendre un mouchoir que Ferrer va remplir déraisonnablement de morve (avec un effet sonore aux petits oignons). Harbinger conclut la scène par une réplique géniale : "Merci Topper, je peux recommencer à tuer, vous m'avez donné une raison de vivre !"
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