Notre cinquième film préféré de Martin Scorsese revient à Cannes aujourd’hui.
En 1973, Première n’existait pas encore, mais Martin Scorsese marquait les spectateurs grâce à Mean Streets. A défaut de disposer d’une critique dans le magazine, la rédaction a bien placé le troisième film du cinéaste au sein de son top perso : à la cinquième place, précisément, après Casino (1995), Taxi Driver (1976), Les Affranchis (1990) et La Valse des pantins (1983). A l’occasion de la diffusion du film, aujourd’hui à Cannes, dans le cadre de la remise du prestigieux Carrosse d’or à Scorsese, nous republions cet hommage.
Martin Scorsese sera honoré lors du festival de Cannes 2018
"De Niro entre dans un bar au son de 'Jumpin’ Jack Flash' et le cinéma américain en est changé à jamais. C’est le troisième long de Marty, après Who’s that knocking at my door et Bertha Boxcarmais son "vrai" premier film, celui où il marque définitivement son territoire : Little Italy, les Stones, l’Eglise, les frères ennemis, les crises d’épilepsie, le sang qui éclabousse les murs et la rétine. Un uppercut, gigantesque. Depuis 1973, tous les premiers films de la planète rêvent de ressembler à celui-là."
Les films de Martin Scorsese classés du pire au meilleur
Mean Streets suit quatre jeunes italiens du quartier de Little Italy à New York, qui jouent aux gros durs. Charlie (Harvey Keitel) et son cousin Johnny Boy (Robert De Niro) se détachent de la bande par leur personnalité opposée. Charlie attend sagement que son oncle, caïd de la mafia, lui confie la direction d'un restaurant tandis que Johnny Boy se bat pour n'importe quel prétexte. Charlie, le sage qui a conservé ses valeurs catholiques, intervient à chaque nouvelle bagarre de son cousin et tache de réparer les dégâts. Un jour, les choses ne se règlent pas aussi bien et finissent par une vengeance collective dans le sang.
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