Into the wild ressemble à son auteur : à la fois énervant et séduisant [critique]

le 05/02/2022 à 11:30 par Gérard Delorme

En ce samedi soir, Emile Hirsch s’évade dans la nature sous la direction de Sean Penn.

En attendant de le retrouver en tant qu'acteur dans L'Impasse, ce dimanche sur Arte, Sean Penn revient ce soir en tant que réalisateur, M6 rediffusant Into the wild. On ne présente plus ce long-métrage tiré du roman éponyme de John Krakauer. Into The Wild suit un étudiant qui plaque tout sur un coup de tête et part sur les routes américaines à la recherche de l’Aventure avec un grand A. L’occasion pour l’acteur-réalisateur de filmer des paysages magnifiques, mais aussi de porter un regard critique sur notre société.

Qu’en avait pensé Première en 2008 ? "Avec son mélange de paradoxes et de contradictions, Into the Wild ressemble, sans l'ombre d'un doute, à son auteur: à la fois énervant et séduisant, excluant et généreux, âpre et tendre. (...) Le réalisateur suit ses pérégrinations et délivre un road-movie élégiaque, enrichi par la photo du Français Eric Gautier et par une BO adéquate d'Eddie Vedder. En dépit de ses excès (l’exaspérante intransigeance des fanatiques), l’engagement de McCandless force la sympathie, sinon l’envie. Il offre une réponse lucide et contemporaine au fantasme universel du retour à la nature. Tout citadin qui a lu Jack London pourra le confirmer."

Le Magic Bus d’Into The Wild a quitté la forêt d’Alaska

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