Le saviez-vous ? Un jour sans fin aurait dû se terminer par un drôle de twist
Columbia Pictures

Rita (Andie MacDowell) était au cœur de la scène finale du premier script.

A force de revoir Un jour sans fin en boucle, vous le connaissez par cœur ? C'est normal : depuis sa sortie en 1993, la comédie de Harold Ramis est devenue très populaire, cartonnant notamment à chaque rediffusion télé. Mais saviez-vous que le premier scénario proposait un twist différent de la version finale ?

Dans le film, Phil Connors, présentateur météo orgueilleux joué par Bill Murray, revit sans cesse le 2 février, aka "le jour de la marmotte", jusqu'à ce qu'il améliore son comportement : c'est en prenant davantage soin des autres qu'il parvient à déjouer ce mauvais sort et à charmer Rita, sa productrice jouée par Andie MacDowell. Quand il se réveille le matin du 3 février avec la jeune femme à ses côtés dans son lit, il comprend que la boucle temporelle s'est brisée : tout est bien qui finit bien.

Un Jour sans Fin serait en passe d'être adapté en série

Sauf qu'à l'origine, les scénaristes Harold Ramis et Danny Rubin avaient imaginé un twist rigolo : en se réveillant à la fin du film, c'est Rita qui devenait la victime de la malédiction ! Le spectateur l'entendait alors en voix off, commentant ses désagréments avec humour, ce qui faisait écho à l'ouverture initiale du film, où Phil se réveillait en sachant déjà qu'il revivrait la même journée. Sans explication, il faisait comprendre au public qu'il savait tout ce qu'il allait lui arriver, puis il détaillait un peu plus tard en voix off le pourquoi du comment. Sauf qu'en modifiant cette intro et en enlevant cette voix explicative, impossible de finir le film comme prévu !

Cette version alternative a été détaillée par Rubin lors d'une séquence de questions réponses en marge de la projection du film culte, en 2012 (à écouter en VO ici) : "A la toute fin, Phil se réveillait à côté de Rita, comme dans la version qu'on a gardée. Puis, elle se dépêchait de partir et là on comprenait qu'elle revivait la journée du 3 février en boucle. L'histoire devenait la sienne et en réalisant qu'elle était victime de la boucle temporelle, on passait à la voix off de Rita. On changeait alors de point de vue à la fin du film." Une idée intéressante, qui laissait en plus entendre que la malédiction pouvait se passer sexuellement, puisque c'est après avoir couché avec Phil qu'elle se mettait à revivre la même journée. Un peu comme dans It Follows, mais sur un ton comique et non horrifique... Cette première fin était aussi plus ouverte que le "happy ending" finalement choisi. Et elle aurait également pu initier une suite portée par Andie MacDowell.