Quentin Tarantino BAFTA
Abaca

On peut le voir à la fin d’un western-spaghetti culte.

Quentin Tarantino a souvent mentionné Le Bon, la brute et le truand (1966) comme l’un des films l’ayant le plus inspiré dans sa carrière de metteur en scène. Dans une interview pour Empire Magazine, le cinéaste a d’ailleurs révélé que son plan préféré de toute l’histoire du 7e art était tirée du western-spaghetti culte de Sergio Leone. Il intervient dans le dernier quart du long-métrage, au bout de deux heures et quarante-cinq minutes.

Blondin (Clint Eastwood), Sentenza (Lee Van Cleef) et Tuco (Eli Wallach) sont sur le point de s’affronter dans l’esplanade ronde du cimetière de Sad Hill, où sont enterrés les 200 000 dollars que les trois protagonistes convoitent. Blondin écrit le nom de la tombe où est caché le butin sur une pierre (en réalité, la pierre reste vierge de toute inscription), et la dépose au centre de l’immense arène. La musique d’Ennio Morricone démarre pendant que les trois hommes s’éloignent pour le duel. Le fameux plan dont parle le réalisateur apparaît alors que la musique prend de l’ampleur : la caméra, fixe, filme l’ensemble de l’arène dans un plan très large.

Quentin Tarantino : "Je ne suis plus réalisateur, mais écrivain"

"C’est pendant l’affrontement final dans l’arène, à la fin du film, explique Quentin Tarantino. La musique de l’orchestre monte en puissance et lorsqu’elle atteint son paroxysme, on peut voir un plan large de l’arène. Après avoir vu plusieurs petits plans des types en train de se préparer au duel, on voit soudainement toute l’étendue de cette esplanade et toutes les tombes qui l’entourent. C’est mon plan préféré du film, et je dirais même mon plan préféré de l’histoire du cinéma."

Le Bon, la brute et le truand
United Artists

 

La scène du duel :