Rosy, de Marine Marnerias, est un docu incroyablement lumineux [critique]
MY BOX FILMS - GAUMONT

En apprenant qu'elle souffre de la sclérose en plaques, la jeune femme décide de partir découvrir le monde...

Marine Barnerias n'a que 21 ans quand elle apprend en 2015 qu'elle est atteinte d'une sclérose en plaques. Au lieu de s'appesantir, elle en accepte l'augure et va jusqu'à la personnaliser la prénommant " Rose ". Après un trip sac à dos en solitaire de la Nouvelle-Zélande à la Birmanie, Marine Barnerias connaît une petite notoriété qui l'amène à raconter son histoire dans un livre, ou à la télévision face à Frédéric Lopez, avant de poursuivre sa carrière sur les chaînes locales de France 3 en tant qu'animatrice-productrice de formats tournés vers la nature et le littoral.

TMC diffusera à 21h25 Rosy, un documentaire très fort de Marine Barnerias. Première vous le conseille chaudement : s'il traite de sujets graves, sa mise en scène pleine de vie a beaucoup plu à la rédaction à sa sortie au cinéma, début 2022. Voici notre critique :

A 21 ans, la rayonnante Marine, alors encore étudiante, a devant elle toute une vie qui semblait avoir été déjà très généreuse avec elle. Mais soudain tout s’écroule. Brutalement. Quand elle apprend qu’elle est atteinte d’une sclérose en plaques incurable qui fait planer sur elle la menace d’une paralysie totale. Et là, au lieu de suivre l’avis des médecins et commencer les traitements, elle décide d’entreprendre un voyage, seule à travers le monde avec une caméra pour s’habituer à vivre avec cette maladie qu’elle surnomme Rosy. Le résultat se révèle incroyablement lumineux, d’une émotion intense certes mais jamais lénifiante ou larmoyante. Car Marine Barniéras a ce talent de ne jamais faire rimer exploration de l’intime – sans se faire de cadeau - avec voyeurisme. La justesse avec laquelle elle se raconte force l’admiration. Un joli coup de cœur.