Les Enfants de la mer
Eurozoom/Disney/Warner/Ghibli

De Kubrick à Vaiana, voyage de cinéma vers le fabuleux film d’animation Les Enfants de la mer.

Comment la musique des Enfants de la mer a été composée par Joe Hisaishi

Les Enfants de la mer sort le 10 juillet au cinéma : pour se préparer à la vision de ce fabuleux film d’animation présenté au dernier Festival d’Annecy, voici cinq grands films particulièrement visionnaires chargés de vous ouvrir les yeux et l’esprit.

2001, l’odyssée de l’espace (Stanley Kubrick, 1968)
A bord de son vaisseau-amiral, Kubrick filme l’espace comme les anciens voyaient la mer : un lieu immense, créé et gardé par les dieux, qui entoure notre monde et où tout reste à découvrir. Les voyageurs qui auront le courage d’y plonger jusqu’au bout y trouveront peut-être les secrets de l’univers. Soit la même idée de cinéma que Les Enfants de la mer, avec l’océan à la place de ce qui se trouve vers Jupiter et au-delà…

La Montagne sacrée (Alejandro Jodorowsky, 1973)
Peut-être le chef-d’œuvre du gourou-cinéaste Jodo, qui bourre son film de visions surréalistes dingues, et sans conteste le chef-d’œuvre du genre cinéma-trip où l’on accède à une vérité supérieure au cours d’un voyage chamanique. On vous rassure, Les Enfants de la mer n’est pas aussi sanglant que cet ultime avatar du ciné hippie des sixties.

Le Monde de Nemo (Andrew Stanton, 2003)
Le grand huit étourdissant de Pixar, un film-univers où un enfant passe en un clin d’œil du microcosme familial au macrocosme galactique. Exactement comme Les Enfants de la mer, donc. Mais on suppose que vous n’avez pas vraiment besoin d’un prétexte pour revoir Le Monde de Nemo… surtout en pleine canicule.

Le Château ambulant (Hayao Miyazaki, 2004)
Il y a un énorme point commun entre le Miyazaki et Les Enfants de la mer : la chute d’étoiles filantes (et sa consommation par l’un des personnages principaux). Mais au-delà de cette coïncidence poétique et amusante, on s’aperçoit que Les Enfants de la mer fonctionne beaucoup à la façon des scènes "oniriques" des films de Miyazaki, où le son et la musique se suspendent pour mieux apprécier un moment de cinoche sublime.

Vaiana, la légende du bout du monde (Ron Clements, John Musker, 2016)
Triomphe en salles françaises (5,6 millions d’entrées), et pourtant Vaiana n’a pas l’air d’avoir le statut qu’il mérite au sein des disneyphiles les plus acharnés. Et pourtant : Vaiana est l’un des plus beaux Disney visuellement depuis une bonne décennie, il possède la meilleure BO entendue chez Mickey depuis quoi, Raiponce ? Cette odyssée furieuse sur un océan peuplé de divinités et de monstres délirants (le crabe-trésor, les noix de coco humanoïdes, l’île-déesse…) est un véritable sommet de cinéma.