Voici le discours d'introduction de la 89e cérémonie des Oscars
"Bonjour à tous, bienvenue ! Et bravo aux nommés. Merci de m’avoir invité, je ne viens jamais. Je ne suis jamais venu ici ; c’est ma première fois aux Oscars. Et vu le sort que vous réservez aux présentateurs, c’est sans doute ma dernière fois aussi ! Cette soirée est regardée par des millions de personnes à travers le monde dans plus de 225 pays qui désormais nous détestent et je trouve que c’est formidable.
Je n’ai pas besoin de vous le dire : le pays est divisé aujourd’hui. Et les gens me disaient essaye de dire quelque chose qui nous unit. Mais commençons par… je ne peux pas dire un truc comme ça. Il n’y a qu’un seul Braveheart ce soir dans cette salle et il ne nous réunira pas non plus.
Mel, vous avez l’air en forme, j’ai l’impression que la scientologie fait du bon boulot.
Je ne pourrai pas unifier le pays, je ne veux pas être trop sérieux, mais il y a des millions de personnes qui regardent le show et si chacun d’entre vous reprend contact avec quelqu’un avec lequel il s’est fâché, a une conversation positive alors ça changera les choses. Ca commence avec nous.
Et parce que ce soir, on doit se réconcilier, moi par exemple, je voudrais enterrer la hache de guerre avec quelqu’un avec qui je suis en froid. Matt Damon. Je connais Matt depuis longtemps. Quand je l’ai rencontré la première fois, c’était moi le gros. Vraiment ! On a eu des problèmes, mais on a travaillé dessus… Matt a eu une réaction très altruiste et je voudrais le saluer pour ça. Comme vous devez le savoir, Matt ne pouvait pas jouer dans Manchester By The Sea, il en était le producteur et le film est nommé dans 6 catégories dont Meilleur acteur. Il aurait pu remporter ça, mais il a préféré laisser le rôle à Casey Affleck, son ami d’enfance ; et il a laissé le rôle à Oscars pour aller jouer dans un film chinois avec une queue de cheval à la place. Et ce film, La Grande Muraille a perdu 80 millions de dollars. Joli coup débile ! Vous voyez, c’est facile de faire mal ?
Je sais que ce ne sera pas très populaire, mais je voudrais remercier le président. Souvenez-vous : l’année dernière, les Oscars étaient racistes, mais c’est faux ! Cette année au cinéma, les Noirs ont sauvé la Nasa et les Blancs ont sauvé le jazz."
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