Invité de Nikos Aliagas sur Europe 1, Christian Clavier est revenu sur les raisons de son départ de la France et son installation à Londres. Rien d'économique, que de l'artistique justifie-t-il.En octobre 2012, l'acteur de 62 ans avait fait savoir, via son agent, qu'il partait vivre à Londres. "Meurtri par le mauvais accueil de son dernier film" (On ne choisit pas sa famille) et par "les attaques systématiques pour son amitié avec Nicolas Sarkozy", Christian Clavier avait alors décidé de prendre du recul à Londres insistant sur le fait que cet exil n'était pas fiscal.Au micro d'Europe 1, Christian Clavier a tenu à revendiquer ces mêmes raisons : "Je ne suis pas du tout exilé à Londres d’ailleurs. J’y vis… Oui… J’ai eu à un moment, autour de moi, beaucoup d’agressivité et de violences médiatiques" explique-t-il avant d'insister sur le fait que son départ n'est pas lié à des questions fiscales : "D’abord, on est Européens, on ne peut pas dire c’est mieux d’être en France qu’ailleurs… On paye les mêmes impôts en Angleterre qu’ici. Ça n’est donc pas une question d’économies".Ainsi, grâce à cet exil artistique, Christian Clavier dit avoir retrouvé l'inspiration : "J’ai pris un peu de distance, un peu de recul. J’ai fais un peu de théâtre là bas, j’ai écrit les Visiteurs 3. J’y ai retrouvé du goût à écrire des bêtises !".Mais, à la question si tout ce génie de créativité aurait pu prendre vie en Russie, comme son compère Gerard Depardieu, Christian Clavier est catégorique : "Ça m’aurait plombé de m’installer en Russie."
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Christian Clavier justifie son exil à Londres : "Ça n'est pas fiscal"
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