Deux journalistes de la presse à scandales sont actuellement jugés pour avoir écouté les messageries de plusieurs célébrités françaises comme Carla Bruni, Guillaume Canet et Patrick Bruel en 2006. Ils avaient notamment révélé la liaison entre Guillaume Canet, qui est en couple avec Marion Cotillard depuis 2007, et l'ex Première Dame de France, qui a épousé Nicolas Sarkozy en 2008. Des retranscriptions de leurs messages vocaux avaient été publiées dans Entrevue et reprises, en paraphrasant, par d'autres journaux.Accusés d'atteinte à la vie privée, un paparazzi et le directeur de la publication d'Entrevue comparaissent au Tribunal Correctionnel de Paris. Le magazine d'informations M6 Infos a rencontré le paparazzi qui se dit "désolé" mais explique qu'il a à l'époque obtenu ces scoops avec une facilité déconcertante."A l'époque il y avait des fichiers, que les magazines s'échangent et que les journalistes ont, il suffisait de récupérer les numéros : certains étaient bons d'autres n'étaient pas bons. Il suffisait de rentrer dans les boîtes vocales, c'était tout bêtement des gens qui n'avaient pas mis de code secret donc en interrogeant les messageries à distance on n'avait qu'à faire quatre fois zéro", explique Kamel Bahaj, le journaliste incriminé aujourd'hui reconverti dans la comédie.De telles pratiques ne sont pas rares dans la presse people et ont été inspirées des méthodes des tabloïds outre-Atlantique, là où la législation sur la vie privée est bien plus souple malgré la récente "loi Britney Spears".
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