Après la stupeur et la tristesse, aujourd'hui la colère.
Dans une interview accordée au Parisien, le rockeur français s'est exprimé sur les attentats du 13 novembre à Paris qui l'ont particulièrement affecté.
Ce soir là, Johnny Hallyday était sur la scène du Zénith à à Strasbourg dans le cadre sa tournée Rester vivant. A la fin de son concert, il apprend l'horreur de la situation à Paris : "J'ai appris les événements en sortant de scène".
Pour la première fois depuis les attentats qui ont fait 130 morts et plus de 350 blessés, le chanteur de 72 ans prend la parole et révèle avoir perdu des proches lors de l'attaque au Bataclan : "Le Bataclan, la musique, c'est notre deuxième famille. Des gens que je connaissais sont morts au Bataclan, des amis ont perdu des amis. Je prie Dieu pour que cela ne recommence pas", confie-t-il en qualifiant les djihadistes, de "criminels" et de "fous".
Mais si Johnny explique que ces "attentats (l)'ont rendu malade", il refuse pour autant de se terrer dans la peur et l'effroi, n'annulant pas ses concerts et proclamant face au barbarisme sa soif de vivre et d'amour : "Même si le public ne vient pas, je ne veux pas qu'on annule les spectacles. Comme Laurent Gerra et d'autres, on a pris la décision de jouer quand même pour montrer à tous ces criminels qu'on ne les craint pas. Ils ne nous empêcheront pas de vivre. Il faut montrer à ces assassins qu'on n'a pas peur, qu'on continue de vivre. Je sens pendant les shows que les gens ont besoin de se retrouver, de partager. Il y a une chaleur particulière. La chanson De l'amour tombe bien. Les gens ont plus que jamais besoin d'amour".
"Si je n'étais pas chanteur, je prendrais une arme et j'irais les combattre. Ce qu'ils ont fait, c'est ignoble, ignoble... Comment peut-on tuer comme cela des innocents? C'est incompréhensible. Ce sont des fous", conclut Johnny Hallyday qui après la tristesse laisse éclater sa colère.
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