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Un type sympa Laurent Ruquier ? Sûrement mais en tout cas, pas du genre à garder sa langue dans sa poche. La preuve avec la sortie de son livre On préfère encore en rire où il repasse l’actualité 2012-2013 au vitriol. A l’occasion de cette publication, l’animateur d’On n’est pas couché règle également ses comptes par interviews interposées. Nombreux sont ceux qui en font les frais. L’ex-ministre devenue chroniqueuse télé dans Le Grand 8, Roselyne Bachelot, par exemple, est ce ceux-là dans les pages Télé Loisirs. Il y fait référence à une histoire vieille d’il y a plus de 10 ans où son chroniqueur, Christophe Alévêque, avait tenu des propos un peu sexiste envers la ministre, qu’elle n’a jamais pardonné, et ce malgré les excuses du présentateur. Depuis, c’est la guerre entre ces deux personnalités et la rancune semble tenace : "J’ai un vrai problème avec Madame Bachelot. Elle a utilisé une mésaventure personnelle comme moyen de défense, à une époque où elle était en mauvaise position dans son ministère. Ce n’est pas quelqu’un de très bien. Quand elle était sous Chirac, Chirac était formidable, mais dès qu’il a eu des problèmes de santé, elle l’a quitté. Pareil pour Sarkozy. Dès qu’elle tourne le dos à quelqu’un, paf ! Je ne voudrais pas être à la place de Laurence Ferrari : je ne sais pas ce qu’elle dira quand elle ne travaillera plus avec elle ! Et puis je trouve qu’elle n’a pas été une bonne ministre. Finalement, elle a bien fait de faire de la télé : c’est un grand bien pour la politique".En parlant de Laurence Ferrari, Ruquier lui envoie une petite pique, à peine déguisée, dans son interview à Télé 2 semaines. Il met ainsi en avant son interviewer-sniper Aymeric Caron en faisant référence à l’histoire de la carte de presse : "Je suis notamment satisfait d’Aymeric Caron, qui mérite sa carte de presse, lui !". Mentionner son nouveau petit protégé lui permet également de parler de celui qui occupait sa place il y a quelques années : Éric Naulleau. Et visiblement, ce dernier, lorsqu’il s’en prend à son successeur, le déçoit particulièrement : "Quelle aigreur ! Éric vaut beaucoup mieux que cela. Au final, c’est lui que ça dessert. Il ne ferait pas un bon candidat pour le roi du fair-play. Après s’être fait connaître grâce à l’émission et avoir bien gagné sa vie, je ne le trouve pas très reconnaissant… De toute façon, il ne l’a jamais été !".Mais le plus violent chez Ruquier est peut-être lorsqu’il, justement, se passe de commentaire. Et c’est la future animatrice du 18h de France 2 qui en fait l’expérience : "J’ai toujours dit que je n’irais pas dans cette case horaire. […] Quant au choix de Sophia Aram, je ne ferai pas de commentaire". En clair, Laurent, qui s’y frotte, s’y pique.