Daniel Radcliffe consacré à Broadway
ABACA

"Tu es un gagnant, Harry."

Dimanche se déroulait à New York la 77ème édition des Tony Awards – une cérémonie qui récompense chaque année les meilleures productions de Broadway et leur fabuleux casting. Parmi les lauréats, entre Sarah Paulson et son premier Tony, la victoire de The Outsider, une comédie musicale produite par Angelina Jolie, se trouvait pour la première fois Daniel Radcliffe.

Avec Jonathan Groff, qui repart également avec son premier Tony Award, et Lindsay Mendez, Merrily We Roll Along raconte l’histoire de Franklin Shepard, un compositeur, et ses amis. Jouée pour la première fois en 1981, la pièce connaît un renouveau en 2022 avec ce trio dont l’alchimie dépasse les rampes de la scène.

Fort de son succès, Merrily We Roll Along a remporté hier soir quatre Tony : une statuette pour le meilleur acteur, meilleure orchestration, meilleure reprise d’une comédie musicale, et meilleur second rôle masculin pour Daniel Radcliffe. Submergé par l’émotion, l’acteur est arrivé sur scène en prévenant le public qu’il essayerait de ne pas pleurer. Il a d’abord tenu à remercier ses partenaires de jeu et a ajouté que chanter chaque soir dans cette pièce était un réel cadeau : "Ça été une des plus belles expériences de toute ma vie."

Et puis, fête des pères oblige, le Britannique a terminé en remerciant sa famille :

"Ma mère et mon père doivent être là quelque part – joyeuse fête des pères, papa, je vous aime fort tous les deux. Merci d’avoir joué Sondheim dans la voiture et, vous savez, m’avoir aimé… et mon amour, Erin, toi et notre fils sont les plus belles choses qui me soient arrivées dans la vie. Je vous aime tellement, merci beaucoup et merci à vous tous !"

Symbole de sa victoire sur les planches de Broadway, ce Tony permet au comédien de se détacher d’un personnage qui lui colle à la peau – celui de Harry Potter. Il faut dire qu’il a été l’un de ses premiers rôles au cinéma, passant dix ans de sa vie à interpréter le sorcier. Depuis, Radcliffe enchaîne les projets indépendants et parfois étranges : du gothique La Dame en noir au farfelu Weird : The Al Yankovic Story, en passant par le drame Jungle et l’étrange Swiss Army Man.

Weird : The Al Yankovic Story : Daniel Radcliffe est hilarant dans ce faux biopic frappadingue [critique]

Dans les coulisses, il a révélé :

"Quand j’ai terminé Harry Potter, je n’avais aucune idée d’où ma carrière me conduirait. Je faisais déjà un peu de théâtre, mais je ne savais pas ce que le futur me réserverait. Avoir joué dans Weird Al et Merrily We Roll Along, c’était génial !"

C’est vers le théâtre que Daniel Radcliffe trouve une porte de sortie et une nouvelle manière d’exercer son art. Découvrant Broadway en 2008 avec The Lost City, Merrily We Roll Along est sa cinquième production dans le centre new-yorkais.

Une victoire qui semble plus que méritée et qui ravit l’acteur !