Né le 28 février 1974 à Paris, Ali Baddou est fils de diplomates marocains. Il passe la majeure partie de son enfance entre plusieurs pays, notamment, la France, le Maroc et les États-Unis.Ali Baddou effectue une partie de sa scolarité au Lycée Henri IV de Paris. Il poursuit ses études supérieures à la Sorbonne, d’où il ressort agrégé en Philosophie.Son diplôme en poche, Ali Baddou opte pour une carrière dans l’enseignement. C’est à l’âge de vingt-trois ans qu’il commence à exercer dans le domaine. Il est affecté à un établissement de la banlieue parisienne de Saint-Denis et prend la place d’un collègue qui renonce au poste. Par la suite, il donnera des cours sur les enjeux politiques à Sciences Po.En 2000, sur les recommandations d’une amie travaillant à l’Assemblée nationale, Anna Auchatraire, il intègre le cabinet de Jack Lang , qui occupe à cette époque le poste de Ministre de l’Éducation Nationale. Ali Baddou y travaille comme conseiller chargé des discours et des questions de discrimination positive.Il apparaît dans l’univers médiatique en 2003, lorsqu’un ami, Nicolas Demorand, qu’il appelle son frère, l’invite à le remplacer à l’animation de l’émission Les Matins sur la radio France Culture pendant ses vacances. Une expérience qui lui plaît. La même année, il devient chroniqueur de l’émission de Marc Voinchet , Tout arrive, et à partir du mois de septembre, il devient producteur du programme hebdomadaire, Rendez-vous des politiques, sur la même station, avec le magazine L’Express comme partenaire.Dans l’optique d’élargir son champ d’action, considérant l’animation comme une forme d’éducation distractive, Ali Baddou tente une expérience du côté de la télévision. Il prend part à des émissions comme Permis de penser, de Laure Adler sur la chaîne culturelle Arte. On peut aussi le retrouver comme chroniqueur du côté de Paris Première avec Michel Field dans Field devant le poste.Au mois de décembre de l’année 2005, il effectue un retour dans son pays d’origine, et présente sur 2M, la chaîne marocaine, le premier Sidaction dans un pays arabo-musulman.Cependant, Ali Baddou n’a jamais fait passer le métier d’animateur avant celui d’enseignant. Déjà, pour ce « bosseur » (paradoxalement, il se définit lui-même comme paresseux), l’enseignement reste le fil directeur de sa vie. Un réel problème de disponibilité horaire commence à se poser quand on lui propose de rejoindre l’équipe du Grand Journal sur Canal+ à partir de septembre 2007.Cependant, s’il accepte cette proposition, il décline en juin 2008 l’animation de La Matinale sur la même chaîne, désirant se consacrer un peu plus au Grand Journal.Très sollicité et très apprécié d’une part, il fait en même temps l’objet de nombreuses critiques sur ses réelles compétences ; beaucoup associent sa réussite à la discrimination positive et à son amitié avec la famille Mitterrand. Il aurait eu en effet une relation amoureuse avec Mazarine Pingeot , la fille cachée du défunt président. Cependant, pour répondre à ses détracteurs, le journaliste répond : « Je ne dois rien à personne » et ajoute : « À la radio comme à la télévision, c’est le public qui vous suit et vous soutient. Chaque jour, il vous apporte la preuve que vous méritez votre place. C’est rassurant. ».A la rentrée 2011, il succède à Bruce Toussaint pour la présentation de La nouvelle édition sur la case mi-journée sur Canal+. Mais il ne parvient pas à maintenir les bonnes audiences obtenues par son prédécesseur.
Nom de naissance | Baddou |
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Genre | Homme |
Profession(s) | Animateur |
Avis |