La nouvelle icône du cinéma allemand se nomme Christian Alvart… c’est du moins l’avis de l’American film Institute qui l’a honoré de ce titre en 2005, un titre amplement mérité ! Réalisateur, coproducteur et scénariste, Christian Alvart ne doit son talent qu’à une fréquentation assidue des salles obscures et une passion folle pour le cinéma. A 34 ans, cet autodidacte qui ne sort d’aucune école de cinéma est le nouveau champion des thrillers psychologiques.Son intérêt pour le septième art commence dès son plus jeune âge. La légende veut même que dès douze ans, Alvart entraînait ses camarades de classe à tourner dans des films de sa création. A seize ans, il écrit son premier scénario : Killer Queen , dont il fera la réalisation à la première occasion. Critique de cinéma dans un magazine pendant cinq ans, il s’ennuie rapidement et s’attèle à la réalisation, son rêve : passer derrière la caméra. Qu’importe les difficultés, Christian Alvart est tellement déterminé qu’il ne s’offusque pas de commencer tout en bas de l’échelle comme coursier, puis gravit les échelons jusqu’à devenir premier assistant. Et se considérant alors mûr pour tenter l’expérience en solo, il met en marche ce qu’il considérait comme son dernier film amateur, sa carte de visite destinée à le faire définitivement entrer dans le circuit du cinéma. Le résultat : Curiosity and the cat, un thriller, contre toute attente, remporte tous les suffrages et bascule dans la catégorie première œuvre. Sélectionné dans de nombreux festivals, le film bénéficie même d’une sortie en salle nationale et internationale, Alvart s’est enfin fait un nom dans le paysage cinématographique. Influencé par le cinéma noir, voire à suspens, épouvante et autres genres à frisson garantis, Christian Alvart, déteste par-dessus tout s’ennuyer à la scène comme à la ville. Il préfère, comme d’autres l’ont chanté, les histoires d’amour qui finissent mal. Le jeune réalisateur allemand avoue s’être inspiré d’événements vécus dans son enfance, pour la réalisation d’Antibodies en 2005 avec lequel il obtient la consécration internationale avec notamment le grand prix du Bahamas international film Festival. Le réalisateur nous plonge dans un univers dont personne ne sort indemne. Le film est un tel succès que des rumeurs courent sur une éventuelle adaptation au Etats-Unis.La reconnaissance de ses pairs ainsi qu’un accueil satisfaisant du public lui ouvrent dès lors la porte des grands studios américains. Le cas 39 (2009) a pour personnage principal Renée Zellwegger dans le rôle d’une assistante sociale pensant sauver une jeune fille et se trouvant confrontée à des phénomènes paranormaux. Et, le non moins attendu Pandorum qui réunit Ben Foster et Dennis Quaidà l’affiche