Christophe Lamotte commence sa carrière de réalisateur avec des courts métrages dans les années quatre-vingt-dix.Son premier film intitulé, Les solitudes, est projeté pour la première fois sur les écrans en 1994. Lamotte enchaîne un an plus tard, avec Eve-Transit, puis La valise et Mathilde en 1997 et Une rencontre imprévue en 1998.Il se lance la même année dans le documentaire et réalise HEC, derrière la porte étroite, qui sera diffusé sur la chaîne Canal +. En suivant les traces de trois étudiants de première année, Lamotte nous fait découvrir le "système HEC". Dans son film, il essaye de montrer les coulisses de la prestigieuse institution.Un an plus tard, il collabore dans le projet de Marie, Nonna, La Vierge et Moi, réalisé par Francis Renaud. Le film sera diffusé sur Arte en janvier 2000.La même année, il se fait remarquer avec son moyen métrage, Un possible amour, qui retrace la vie d’une jeune femme de trente ans qui vient de sortir de prison et se trouve entre un passé douteux et un avenir incertain. Ce film qui réunit Aurélia Petit,Francis Renaud etBernadette Lafont, fait le tour de nombreux festivals notamment celui de Pantin, Clermont-Ferrand, Belfort et Angers. Il ne passe pas inaperçu avec son film, Mère en fuite qui fera partie de la collection Combats de femmes pour la chaîne M6.Christophe Lamotte signe ensuite le téléfilm, Dérives(2000) en tant que réalisateur et coscénariste auprès de Pierre Chosson, suite auquel il obtient le prestigieux FIPA D’Or du Meilleur Scénario en 2001.En 2006, il réalise un drame pour la télévision intitulé, Ravages, où il fait tourner Laurie Lefret, Marie Kremer, Iris Vincent etHafsia Herzi.Lamotte nous donne sa vision de la délinquance féminine avec un étrange mélange de douceur et de violence. Le film est sélectionné pour participer au Festival européen des 4 écrans et au Festival tout écran Genève, en Compétition internationale. Il rejoint ensuite son plus fidèle collaborateur Pierre Chosson, pour écrire le scénario de Disparue en hiver (2007) et d’une fiction-documentaire intitulée, Nord-Paradis, la même année.
