Il aborde tard le cinéma après avoir remporté de nombreux succès dans le répertoire boulevardier. Sa création dans Ce cochon de Morin (G. Lacombe, 1932) lui permet d'imposer sa dégaine rageuse, sa voix incisive et son autorité. Tour à tour fonctionnaire servile : Mollenard (R. Siodmak, 1938), commissaire avisé : Café de Paris et Derrière la façade (Y. Mirande et G. Lacombe, 1938 et 1939), juge hypocrite : les Inconnus dans la maison (H. Decoin, 1942), notaire louche : le Colonel Chabert (René Le Hénaff, 1943), il campe même à l'occasion Clemenceau : Entente cordiale (M. L'Herbier, 1939).