Critique de cinéma, défenseur de la « cinégraphie » française, il réalise, sur les bords du Léman, un long métrage, la Vocation d'André Carrel (ou la Puissance du travail), en 1925. Il s'y inspire du style de Louis Delluc et de Germaine Dulac, et donne en outre son premier rôle à un figurant de la troupe de Pitoëff : Michel Simon. Cet acteur, à Paris, lui vaut la notoriété grâce à l'adaptation de Jean de la Lune, pièce de Marcel Achard, qu'ils portent à l'écran en 1931. Il signe ensuite quelques médiocres mélodrames : Maternité (1935) ; Paix sur le Rhin (1938) ; Port d'attache (1943) ; l'Ange qu'on m'a donné (1946).