De bonne formation théâtrale, il se spécialise jusqu'en 1939 dans des rôles d'espions germaniques (Deuxième Bureau, P. Billon, 1935 ; l'Homme à abattre, L. Mathot, 1937 ; Deuxième Bureau contre Kommandantur, R. Jayet et R. Bibal, 1939). Il interprète aussi des aventuriers (Pension Mimosas, J. Feyder, 1935 ; le Paradis de Satan, Felix Gandéra, 1938), des personnages louches (Knigsmark, M. Tourneur, 1935) et parfois des Asiatiques tortueux (Port-Arthur, N. Farkas, 1936). À peine sourit-il dans Dernière Aventure (Robert Péguy, 1942). Ses rôles de l'après-guerre ne le favorisent ni en qualité ni en quantité.