Robert Benton est un scénariste, réalisateur et producteur américain. De son nom complet Robert Douglas Benton, il est né le 29 septembre 1932 à Waxahachie au Texas. Diplômé en études artistiques à l’Université du Texas, il travaille comme illustrateur puis comme directeur artistique pour le magazine Esquire. Robert Benton débute au cinéma en 1967 comme coscénariste, avec David Newman, sur le grand succès d’Arthur Penn, Bonnie and Clyde, avec à l’affiche Warren Beatty, Gene Hackman et Faye Dunaway. Le film relate l’histoire véridique d’un couple d’amants, braqueurs de banque, qui a sévi aux États-Unis durant les années trente. Bonnie and Clyde est nommé dans dix catégories aux Oscars 1968 mais ne remporte finalement que deux statuettes, celle de la Meilleure Actrice dans un Second Rôle et celle de la Meilleure Photographie. Forts de leur récente réussite, Robert Benton et David Newman signent rapidement un contrat avec les studios Warner. Ils coécrivent par la suite le scénario du western Le Reptile, réalisé par Joseph Léo Mankiewicz en 1970. Kirk Douglas y campe un prisonnier ingénieux et grand manipulateur qui se sert de ses qualités pour préparer son évasion. Ils récidivent deux ans plus tard avec la comédie On s’fait la valise, Docteur ? (1972), mise en scène par Peter Bogdanovich. Cette fiction suit les péripéties d’une rencontre fortuite entre un chercheur (Ryan O’Neal) et une femme pas tout à fait discrète (Barbra Streisand). Durant la même année, Robert Benton, en plus de son rôle de coscénariste, fait ses débuts de réalisateur. Il dirige en effet Jeff Bridges, Barry Brown et Jimmy Davis dans un autre western intitulé Bad Company (1972), portrait sans concession de la réalité de l’Ouest durant la Guerre de Sécession. Il réalise par la suite Le Chat connaît l’assassin (1977), avec notamment Art Carney, Lily Tomlin et Bill Macy. Le personnage central de ce film policier est un détective privé essayant de trouver un rapport entre la disparition d’un chat et le meurtre d’une personne. Juste après ce tournage, il coécrit, toujours avec David Newman et en collaboration avec le romancier Mario Puzo, la super production Superman (1978) réalisée par Richard Donner. Superman réunit une brochette de grands acteurs, à la tête de laquelle se trouvent Christopher Reeve, Marlon Brando et Gene Hackman. Le tournant de sa carrière arrive toutefois en 1979, avec son grand succès Kramer contre Kramer, drame qui réunit Dustin Hoffman et Meryl Streep. C’est l’histoire d’un publicitaire, séparé de sa femme, qui apprend son rôle de père et affronte son ex-épouse lors d’un procès pour la garde de l’enfant. Ce long-métrage rafle presque tous les prix lors de la 52e édition de la cérémonie des Oscars. Il est récompensé dans les catégories Meilleur Film, Meilleur Acteur (Dustin Hoffman), Meilleure Actrice (Meryl Streep), et Robert Benton remporte deux statuettes : celles du Meilleur Réalisateur et du Meilleur Scénario. Appliquant le dicton selon lequel on ne change pas une équipe qui gagne, le cinéaste texan réengage les deux acteurs qui ont contribué à son succès. Dans son thriller La Mort aux enchères (1982), Meryl Streep donne la réplique à Roy Scheider, campant un psychiatre qui soigne un homme victime de visions impliquant plusieurs meurtres. Il confie ensuite à Dustin Hoffman le rôle du gangster Dutch Schultz dans Billy Bathgate (1991), une fiction basée sur le cynisme et l’amour qui caractérisent le quotidien d’une célèbre bande de malfrats. Ce film révèle d’ailleurs au grand public l’actrice australienne Nicole Kidman, encore jeune et peu connue à cette époque. Entre-temps et durant les années quatre-vingt, il réalise Les Saisons du cœur (1984), une saga familiale. Sally Field, à l’affiche dans ce film, est primée comme Meilleure Actrice aux Academy Awards, alors que Robert Benton s’octroie une nouvelle fois l’Oscar du Meilleur Scénario. Il tourne par la suite la comédie policière Nadine (1987), avec Kim Basinger dans le rôle principal. Robert Benton dirige à deux reprises Paul Newman, d’abord en sexagénaire insoumis dans Un Homme presque parfait (1994), avec notamment Bruce Willis, Jessica Tandy et Melanie Griffith, puis en détective privé aux côtés de Gene Hackman et Susan Sarandon dans le polar L’Œil magique (1998). Après une éclipse de cinq ans, il fait son retour au cinéma avec La Couleur du mensonge (2003), adapté du roman de Philip Tolth, La Tâche. Anthony Hopkins et Nicole Kidman se partagent la vedette de ce film en y interprétant un couple vivant une liaison scandaleuse. En 2005, il coécrit avec Richard Russo la comédie dramatique Faux amis, réalisée par Harold Ramis. Puis, deux ans plus tard, Robert Benton réunit Greg Kinnear, Morgan Freeman et Radha Mitchell dans Festin d'amour, le récit d’un homme malchanceux avec les femmes et qui essaie de s’en sortir avec l’aide d’un professeur de philosophie.
Nom de naissance | Robert Benton |
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Naissance |
(92 ans) Waxahachie, Texas, USA |
Nationalité | Américain |
Genre | Homme |
Profession(s) | Scénariste, Décors, Réalisateur/Metteur en Scène |
Avis |
Biographie
Filmographie Cinéma
Année | Titre | Métier | Rôle | Avis Spectateurs |
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2015 | Festin d'amour | Réalisateur | - | |
2006 | Faux Amis | Scénariste | - | |
2006 | La Couleur Du Mensonge | Réalisateur | - | |
1998 | L'heure magique | Réalisateur | - | |
1993 | Un Homme Presque Parfait | Réalisateur, Scénariste | - |