Avec plus de 12 millions d'entrées, la comédie française Qu'est -ce qu'on a fait au Bon Dieu, portée par Chantal Lauby et Christian Clavier a non seulement été le plus gros succès de l'année 2014, le plus gros succès du cinéma français depuis Intouchables, mais s'est aussi imposé comme le sixième plus gros succès du box-office français de l'historie.Un raz-de-marée totalement incroyable qui avait même surpris ses protagonistes au moment de son triomphe.A l'occasion de la diffusion de ce carton historique, ce soir à 21h sur Canal+, nous vous proposons un extrait d'une interview du Figaro Magazine, dans lequel l'acteur Christian Clavier revient sur ce triomphe du box office, sa carrière, ses doutes et sa nouvelle vie à Londres.Le champion de la comédie à la française explique qu'il n'avait pas anticipé un tel événement autour de son dernier film : "A ce niveau-là, c'était imprévisible. Cela me rappelle ce qui s'était passé avec Les Visiteurs qui, au contraire d'autres films à gros succès dans lesquels j'ai joué, comme Astérix ou Les Bronzés 3, n'était pas du tout programmé pour remplir à ce point les salles". Aujourd'hui, Qu'est-ce qu'on a fait au Bon Dieu peut se targuer d'avoir réuni plus de 12 millions de spectateurs et d'être entré en grande pompe dans le top 10 des succès du septième art Made in France.Mais alors que l'acteur de 63 ans est aujourd'hui dans les bonnes grâces de son public, Christian Clavier confie qu'il n'a pas eu que des années de gloire et qu'il a même pensé, un jour, à tout arrêter, ne plus être comédien, ne plus faire de cinéma : "Dans ce métier, il y a un moment où vous avez le sentiment de communiquer voire de communier avec le public, et c'est une bénédiction. Et puis il y a des moments où vous sentez que vous n'êtes plus en phase. C'est ce qui m'est arrivé quand j'ai sorti mon film en tant que réalisateur il y a trois ans (On ne choisit pas sa famille). C'est là que je me suis vraiment demandé si je ne devais pas arrêter".Vivement critiqué, taxé de "navrant", de "cliché", Christian Clavier a mal vécu le "torrent de critiques blessantes et violentes" autour de son film.Puis c'est sans langue de bois que Christian Clavier évoque son exil à Londres. Et alors que certain qualifie ce déménagement d'exil fiscal, l'acteur aurait quant à lui tendance à dire exil artistique : "J'ai voulu prendre du recul pour ne plus être pollué par certaines choses et certains propos qui m'empêchaient de travailler sereinement. Loin de l'agressivité qui m'entourait en France, je suis plus créatif, plus heureux, plus apaisé".Et de rappeler et conclure, en bon français : "On paye autant d'impôts à Londres qu'à Paris. Le taux est de 45%, là aussi".Qu'est-ce qu'on a fait au Bon Dieu, de Philippe de Chauveron avec Christian Clavier et Chantal Lauby, diffusé ce soir à 21h sur Canal+ :
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