NT1 lancera En mode gossip le 20 février 2011. Chaque dimanche, ce nouveau magazine people traitera de l’actualité des stars nationales et internationales. Ariane Brodier, qui a quitté Morandini! sur Direct8 pour présenter le programme, nous a accordé une interview.
NT1 lancera En mode gossip le 20 février 2011. Chaque dimanche, ce nouveau magazine people traitera de l’actualité des stars nationales et internationales. Ariane Brodier, qui a quitté Morandini! sur Direct8 pour présenter le programme, nous a accordé une interview.Elle animait une chronique quotidienne dans Morandini! sur Direct8 depuis la rentrée 2010. Ariane Brodier, qui a commencé sa carrière à la télévision en co-présentant Opération séduction aux Caraïbes à l’été 2002, rejoint NT1 le 20 février 2011 pour présenter En mode gossip, un magazine people nouvelle génération. Interview.pagebreakComment la présentation d’En mode gossip vous est-elle échue ?C’est la boîte de production Black Dynamite qui m’a démarchée. Il y a eu un casting et j’ai été choisie. Ce fut un processus très classique.Quel est le concept de l’émission ?C’est une émission de lancement de plateau. On traite des people et on en est conscients. On ne se prend pas au sérieux, on se permet d’en rire comme on le fait chez nous. Le ton est décalé. C’est un format people, mais de nouvelle génération. On s’intéresse beaucoup aux réseaux sociaux. On veut que ce soit tendance, hype ; En mode gossip, ce n’est pas sans rappeler la série Gossip girl.Pourquoi avez-vous accepté de présenter cette émission ?Je suis connue dans le métier pour dire non, mais là le projet me plaisait. Dans cette émission, il y a plein de choses qui se rejoignent. C’est un format de cinquante-deux minutes avec de beaux sujets, un habillage sympa, j’ai la possibilité s’y mettre ma patte...pagebreakVous avez quitté Morandini! sur Direct8 pour En mode Gossip sur NT1. Pourquoi ?J’ai plusieurs casquettes. Je suis animatrice avant d’être chroniqueuse. J’étais très contente de participer à Morandini!, j’ai appris le happening, ça m’a permis de trouver des vannes facilement et d’apprendre une certaine technique d’écriture. Mais je suis aussi animatrice et j’étais en manque de ma propre émission. Je ne pouvais pas rester que chroniqueuse sur Direct8. Le jeu, c’est de se réinventer.Vous n’avez pas eu peur de quitter une quotidienne sur Direct8 pour une hebdomadaire sur NT1 ?Non, je n’ai pas eu peur. On a peur quotidiennement ; on est des intermittents du spectacle.Comment s’est passé votre départ de Morandini! ?Très bien. Jean-Marc Morandini m’a engagée après Dilemme, car il aimait le ton décalé que j’y adoptais. Il m’a donné carte blanche. Mais il était conscient que j’aspirais à autre chose. Je l’informais de chaque proposition qu’on me faisait. Morandini! fonctionnera toujours ; l’émission ne reposait pas sur moi.pagebreakQu'en est-il de votre arrivée sur NT1 ?Quand NT1 a été créée, je travaillais pour AB. C’est moi qui ai fait la bande démo pour présenter la chaîne. Je suis contente d’y retourner. NT1 est un nouveau départ ; il y a plein de choses à faire. J’aimerais rester sur NT1, si je m’amuse et si j’apprends.NT1, est-ce l’antichambre de TF1 ?Peut-être que NT1 est un laboratoire, mais je ne l’ai pas pris comme ça. C’est vrai que TF1, c’est la chaîne des gros divertissements, et je suis une animatrice de divertissement. Mais il y a plein de choses à faire sur NT1 avant de penser à TF1.Vous avez évolué sur beaucoup de chaînes différentes. Suivez-vous un plan de carrière ?J’ai fait plein de choses différentes. J’ai fait du jeu, du montage, des interviews en anglais pour le Festival d’Angoûleme, des happenings… Mon leitmotiv, c’est d’apprendre des choses et faire des choses différentes. En apprenant, on grandit. J’ai la chance de pouvoir tenter des choses. Ça fait dix ans que je fais de la télé mais je suis toujours novice. Je ne cours pas après la lumière. Ce n’est pas une course aux chaînes de télé, même si c’est flatteur d’être demandée ailleurs. Mes choix reposent plus sur le projet que sur la chaîne.pagebreakAurez-vous plus de temps pour écrire sur En mode gossip que sur Morandini! ?Morandini! me prenait beaucoup de temps. Mon rôle, c’était de faire du happening qui faisait participer l’invité. J’étais donc tributaire de l’invité, tout était à créer. Je ne faisais que ça, même si au final ce n’était que deux minutes à l’antenne. Pour En mode gossip, il y a des journalistes. Je suis moins impliquée éditorialement. Et puis on a toute une semaine pour coller à l’actualité. Je prendrai quand même peut-être le temps de faire quelques sujets. Mais ce qu’on attend de moi, c’est faire de la comédie. J’ai une facilité pour l’improvisation. D’ailleurs, je participe au Grand multiplex du rire avec Julien Courbet sur Comédie!Referiez-vous de la téléréalité ?Pourquoi pas animer une émission de téléréalité, mais je ne le ferai plus en tant que journaliste, même s’il ne faut jamais dire jamais.Qu’en est-il de votre one woman show ?J’ai avancé. Ça fait deux ans que je suis dessus. Je travaille avec un co-auteur, car je n’ai pas la technique ; on n’écrit pas un spectacle comme on écrit une chronique télé. Ça prend beaucoup de temps. Mais j’espère être sur scène pour l’été 2011. Je fais aussi du coaching. Je jouerai peut-être dans une autre pièce (après Les bon cons font les bons amis en septembre 2010) si j’ai le temps ; j’ai un ou deux projets à étudier. Je travaille mon instrument en quelque sorte.Augustin Charpentier
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