Date de sortie 16 janvier 2018
Durée 80 mn
Réalisé par Jean-Patrick Benes
Avec Ola Rapace , Micha Lescot , Thierry Hancisse
Scénariste(s) Jérémie Guez, Jean-Patrick Benes, Allan Mauduit
Distributeur GAUMONT
Année de production 2016
Pays de production France
Genre Film de science-fiction
Couleur Couleur

Synopsis

Paris, futur proche. L'ordre mondial a changé. Il y a toujours des pays riches et des pays pauvres. Mais avec 10 millions de chômeurs, la France fait maintenant partie des pauvres.La population oscille entre révolte et résignation et trouve un exutoire dans des combats télévisés ultra violents, sorte de "Jeux du Cirque " modernes où les combattants sont dopés en toute légalité et où tous les coups sont permis. Reda, dit Arès, est un vétéran solitaire qui vit d'expédients, entre combats de seconde catégorie, souvent pathétiquement perdus, et petits boulots de CRS " à la journée". Jusqu'à l'arrestation illégale de sa soeur par une police corrompue, qui laisse sur les bras d'Arès ses deux nièces, de 15 et 6 ans, et peu de temps pour rassembler la somme qui permettra de la libérer. Arès n'a alors plus le choix : jouer les cobayes, pour son coach, d'une dope expérimentale, aux effets secondaires mortels, qui procure, pendant quelques minutes, une force colossale. Ce n'est que le début de la manipulation...

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Critiques de Arès

  1. Première
    par Sylvestre Picard

    En l'an 2035, la France est contrôlée par des sociétés privées. Sous le surnom d'Arès, Reda survit en cassant des manifestants et en participant à des combats de free fight télévisés. Il va être choisi pour devenir le cobaye d'une nouvelle drogue de combat. Même si le résultat n'est pas à la hauteur de ses ambitions affichées (pour cause de budget assez réduit), il se dégage un charme certain de cet Arès, avec sa vision frankensteinienne d'un monde futur, nourri d'idées piquées à droite à gauche. Le film, finalement assez illustratif (il donne surtout l'impression de feuilleter une bible de concept arts pour une SF urbaine) se tient surtout grâce à Ola Rapace, masse de muscles au jeu direct qui corrige ce monde cyberpourri à coups de high kicks avec une jolie conviction. Sylvestre Picard